Articuler ses choix socio-économiques et ses choix techniques
A la reprise de la ferme en 2012, le système reposait essentiellement sur les prairies de fauche. Pour réduire les travaux de récolte de fourrage et sa dépendance aux intrants, l’éleveur décide de bousculer le système en augmentant le pâturage sur prairies naturelles, garrigues et landes ainsi que la part d'animaux de race Aubrac dans son troupeau. De plus, en développant la vente directe, il récrée du lien avec les consommateurs localement.
Comment articuler ses choix techniques et ses choix techniques ?
Comment faire vieillir une prairie temporaire et construire une ressource alientaire estivale ?
Comment différencier les usages à partir d'une flore similaire ?
Comment faire évoluer la végétation par ses pratiques de pâturages ?
> Communiqué de presse du 07 novembre 2017
> Article de presse paru le 12 novembre 2017 dans la Marseillaise
> Fiche de ferme.
Télécharger le BulletinInfo 9 retraçant les journées, en cliquant ici.
Ces journées sont financées dans le cadre du projet « Préserver la biodiversité des Milieux Herbacés Ouverts en développant et en diffusant l’approche Pâtur’Ajuste » est cofinancé par l’Union Européenne, le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation et Scopela. L’Europe s’engage dans le Massif central avec le fonds européen de développement régional.
Faire évoluer son système d'élevage (production à l’herbe, gestion parasitaire, simplification du travail)
Les journées ont été organisées sur une ferme d’ovins viande et de porcs de plein air avec trasnformation en agriculture biologique.
Depuis leur installation sur la ferme familiale il y a 10 ans, Claude et Delphine font évoluer leur système d'élevage vers un système qui leur corresponde. Progressivement, ils réalisent des changements tels que la modification de la race de brebis, la diminution du nombre de périodes d’agnelage, le passage à un agnelage par an, la production d'agneaux à l'herbe, etc. Ces orientations nouvelles sont source de questionnements et de prises de décisions qui ont été discutés collectivemenent
Comment augmenter la part de prairies pâturées et définir le rôle de chaque parcelle dans l’alimentation des différents lots d’animaux du printemps à l’hiver?
Comment créer de nouvelles pâtures de report pour la saison estivale ?
Peut-on réaliser la croissance des agneaux sur des prairies de report en été ?
Comment gérer le parasitisme chez les jeunes ?
Quelle complémentarité peut être mise en place entre les ateliers ovin et porcin ?
Les trois lieux de discussion :
1/ Une parcelle de luzerne pâturée par les cochons entrant dans la rotation des cultures
2/ Une prairie diverisifée utilisée au printemps et à l'automne mais avec un potentiel de report sur pied (présence de fétuque bleue)
3/ Une prairie mêlant ressource herbacée et ligneuse dédiée aux agneaux en été
Télécharger le BulletinInfo 8 retraçant les journées, en cliquant ici.
Ces journées sont financées dans le cadre du projet « Préserver la biodiversité des Milieux Herbacés Ouverts en développant et en diffusant l’approche Pâtur’Ajuste » est cofinancé par l’Union Européenne, le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation et Scopela. L’Europe s’engage dans le Massif central avec le fonds européen de développement régional.
Performances animales et pâturage en toute saison en lien avec la stratégie de commercialisation
Les journées ont été organisées sur une ferme d’ovins viande.
Pelouses, landes à callune, landes à myrtille, prairies, fonds humides, fougeraies, friches forestières sont les surfaces pâturées par le cheptel. L’éleveur nous expliquera comment il réussit à construire une végétation apte à être consommée à chaque époque selon les besoins de ses animaux. Il nous présentera les outils techniques qu’ils utilisent aujourd’hui et ceux qui lui ont permis de faire évoluer ses pratiques au fil du temps.
Comment ne pas perdre l'attrait pour la pâture et donc ne pas avoir recours au distribué en été et en hiver ?
Quel produit fini pour quel système d'alimentation ?
Les trois lieux de discussion :
1/ Vue d'ensemble du parcellaire de la ferme pour discuter de l'organisation annuelle du pâturage.
2/ Une prairie humide à Molinie pour nourrier des agnelles en croissance en fin d'été.
3/ Une ancienne friche forestière pour les brebis suitées en été.
L'animal et les conduites d'élevage.
Les bergers de Past’Horizons ont présenté leur collectif (identité, finalité, foncier...) puis décrit les principes qui structurent leur relation à leur troupeau et aux surfaces pâturées. Ils ont mis l’accent sur l’importance de veiller au renouvellement de la végétation sur un pas de temps pluriannuel pour pouvoir pâturer toute l’année.
En salle, nous avons essayé de répondre, à la question suivante : chez l’animal, qu’est-ce qui relève de l’inné (la génétique, les aptitudes) et de l’acquis (les marges de manœuvre de l’éleveur, les pratiques) ?
Quelles performances zootechniques pour quelles conduites d’élevage ?
Quelle place de l’inné et de l’acquis dans les compétences alimentaires des animaux ?
Comment reproduire ce qui fonctionne à la garde dans une conduite en parcs ?
Laisser l'herbe pousser : est-ce la gaspiller ?
Les fermes itinérantes visitées :
1/ 260 brebis (Solognote, Clun Forest, Basco-Béarnaise), 100 hectares de parcours et prairies ligériens, plein air intégral, mise-bas de printemps dehors, agneaux légers finis à l’herbe, vente directe et AMAP.
2/ 300 brebis (Solognote, Suffolk), 150 hectares de parcours et prairies ligériens, en bâtiment l’hiver, mise-bas d’hiver en bâtiment, agneaux lourds engraissés en bâtiment pour l’Aïd.
En salle, un atelier a été organisé autour de la mise à l’herbe : qu’est-ce que c’est ? à quoi ça sert ? quels enjeux ? quelles pratiques ? quels échecs et réussites ?
--> Prairie naturelle accolée à un bois pâturée par les chèvres en production. (Photo : O. Chancerelle
Comment passer l’été au pâturage sans trop baisser le lait ?
Comment limiter ou arrêter la complémentation des chèvres ?
Comment concilier conduite au pâturage et risque parasitaire ?
Comment favoriser la consommation du pailleux par des chèvres en lactation ?
Comment pérenniser voire renouveler la flore des vieilles prairies permanentes ?
Les parcelles visitées :
1/ Une prairie permanente ancienne, peu diversifiée, précoce et offrant peu de report sur pied qui gagnerait à disposer de davantage de souplesse (utilisation par les bovins lait).
2/ Un sous-bois permettant l’alimentation estivale des chèvres laitières.