La valeur des végétations et des troupeaux se crée dans les fermes Des connaissances et des techniques capitalisées depuis 10 ans
Ce guide a été conçu à l'occasion des 10 ans du réseau Pâtur'Ajuste, en s'appuyant sur l'organisation de journées de transfert et de diffusion de connaissances et de pratiques innovantes du 17 au 19 octobre 2023 en Ariège. Celles-ci ont rassemblé 69 éleveur·euse·s et porteurs de projets ainsi que 25 technicien·ne·s du monde de l’élevage qui accompagnent des éleveur·euse·s dans leur métier. 55% des participants sont venus de l’ex région Midi-Pyrénées. Pour les autres, ils ont traversé les quatre coins de la France pour se rendre en Ariège. Ce guide est le fruit d’un travail collectif basé sur le partage d’expériences d’éleveur·euse·s, detechnicien·ne·s et de chercheur·e·s.
Dans la première partie de ce guide, nous présentons les intentions collectives qui ont orienté le travail des 10 dernières années au sein du Réseau Pâtur’Ajuste, ainsi que les notions autour desquelles le travail technique a été élaboré. Nous mettrons en lumière l’étendue des champs techniques développés au sein du réseau, en explicitant les conditions nécessaires pour une appropriation et une mise en oeuvre simplifiée par tout un chacun. Dans la seconde partie de ce guide, nous exposons 4 grandes thématiques-clés de Pâtur’Ajuste. Pour cela, nous avons décliné une série de techniques innovantes qui « sortent des cases habituelles » et qui sont indispensables lorsque l’on souhaite s’appuyer sur le pâturage des végétations naturelles pour atteindre ses propres objectifs de ferme. Elles ont volontairement été présentées avec une dimension générique, puis illustrées par des retours d’expérience singuliers d’éleveur·euse·s ariégeois et d’ailleurs (Isère, Lot, Vosges).
Ce guide technique est édité par Scopela, société coopérative, Broissieux, 73340 Bellecombe en Bauges, dans le cadre d’un projet co-financé par la Région Occitanie et l’Europe, intitulé : " Transférer, partager et diffuser les connaissances et les expériences acquises pendant 10 ans dans le réseau Pâtur’Ajuste avec des éleveur·euse·s et des technicien·ne·s agricoles de la Région Occitanie (ex Midi-Pyrénées) pour donner de la valeur aux prairies naturelles et aux parcours par l’usage agricole ».
Façonner les caractéristiques de la végétation à une saison donnée >> Il n'y a pas qu'une pratique possible pour une végétation donnée.
Les éleveurs peuvent agir pour donner de la valeur à leurs parcelles, notamment en façonnant les caractéristiques de la végétation au fil du temps. Les "caractéristiques de la végétation" sont la disponibilité et la qualité alimentaire des plantes qui poussent, s'accumulent et se dégradent avec le temps, et aussi leurs conditions de survie, de mortalité et de reproduction (voir la fiche "Mieux connaître ses végétations"). Les caractéristiques d'une végétation à un moment donné dépendent non seulement du type d'espèces présentes, des saisons mais aussi des pratiques sur les parcelles.
Cette fiche incite: • à comprendre le cycle de développement des différentes espèces végétales au cours des saisons ; • à identifier les effets du prélèvement des plantes par les animaux sur leur cycle de développement et sur leur survie dans le milieu.
Il s’agit d’aider les éleveurs à anticiper leurs pratiques en améliorant la compréhension de l'effet des prélèvements et/ou des non prélèvements de la végétation par les animaux sur les caractéristiques des végétations au cours du temps.
Préciser ses pratiques de pâturage >> En explicitant les différentes composantes d'une pratique et en percevant leurs conséquences sur le prélèvement des végétations effectué par les animaux
Souvent, les pratiques de pâturage sont décrites de manière trop approximative pour bien comprendre les résultats obtenus. Ce manque de précisions empêche alors de programmer ou de piloter correctement les pratiques au cours du temps selon les objectifs poursuivis. Ceci explique aussi pourquoi il est difficile de copier la pratique du voisin ! Enfin certain.e.s ont parfois l’impression de « faire pareil toute l’année », au risque d'oublier de considérer que les animaux et les végétations évoluent au cours du temps. Ils répondent donc différemment à une pratique a priori similaire selon les saisons.
Cette fiche a l’ambition d’aider les éleveurs à identifier l’ensemble des choix qu’ils font ou sont amenés à faire pour concevoir une pratique et de mieux en maîtriser les conséquences.
Pour cela, cette fiche propose une façon de décrire avec précision chacune de ses pratiques de pâturage par l'explicitation d'une série de composantes mises en oeuvre (choisies et/ou subies) et d'appréhender via l'observation du prélèvement alimentaire les effets que celles-ci ont sur les fonctionnements biologiques des animaux et des végétations.
Donner de la valeur par l'usage à chacune de ses parcelles Un ouvrage construit à partir d'un recueil de savoir-faire d'éleveurs en milieux humides.
Les milieux humides peuvent être valorisés dans les fermes d’élevage, en s’appuyant mieux sur leurs caractéristiques et en développant une richesse technique et des savoir-faire adaptés à leurs particularités. De nombreux éleveurs en attestent : les milieux humides ont une véritable valeur pour la production en élevage, à condition de savoir adapter le regard et les pratiques. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise valeur en soi, il y a une valeur qui se crée par l’usage de la parcelle dans le système d’élevage. Ce guide propose de vous mener dans la quête de valeur sur vos parcelles. Il devrait vous aider à trouver une certaine satisfaction dans la valorisation des milieux naturels sur vos fermes, sans lâcher vos ambitions sur la production animale, sur la qualité fourragère ou sur l’intérêt écologique de vos pratiques. Ceci passe évidemment par une incitation à savoir pourquoi et comment vous avez réussi, dans le but de progresser techniquement et de devenir autonome dans vos décisions.
Ce guide technique « Donner de la valeur par l’usage à chacune de ses parcelle » est éditée par Scopela, société coopérative, Broissieux, 73340 Bellecombe en Bauges, dans le cadre d’un projet financé par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire. Il s’intègre dans la collection des publications du réseau Pâtur’Ajuste.
Evaluer le résultat de ses pratiques >> COMPRENDRE CE QUE L'ON A OBTENU AU REGARD DE L'OBJECTIF POURSUIVI
Une majorité d'éleveurs évalue le résultat obtenu sur la végétation, le troupeau, le travail, etc. au regard des circonstances de l'année (par exemple : quantité d'herbe au regard des conditions météorologiques, nombre d'animaux au regard des naissances, résultat économique au regard de l'évolution des prix agricoles...). Pourtant, le résultat obtenu dépend aussi beaucoup des pratiques mises en oeuvre et des ajustements décidés au cours de l'année pour faire face aux variabilités plus ou moins prévisibles de l'environnement naturel, social ou économique.
Cette fiche cherche à aider les éleveurs à identifier et estimer l'écart entre ce qu'ils ont obtenu (le résultat) à et ce qu'ils voulaient obtenir (l'objectif) ainsi qu'à percevoir l'origine de cet écart et éventuellement à la résoudre.
Cette fiche propose : > une manière de formuler précisément l'objectif que l'on poursuit et d'estimer son degré de satisfaction pour identifier l'écart avec le résultat obtenu, > une liste de causes pour comprendre l'origine de cet écart, - un panel de corrections possibles pour résoudre cet écart.
Mieux connaître ses végétations >> EN ENRICHISSANT LA LISTE DES CARACTÉRISTIQUES POUR LES DÉFINIR AVEC PRÉCISION ET EN LES OBSERVANT POUR LES COMPRENDRE.
La valorisation de chaque parcelle est singulière. Elle se construit par des pratiques adaptées qui organisent la rencontre entre la végétation et le troupeau. Une des clefs de la réussite est donc de bien savoir caractériser ses animaux en diversifiant les critères d’observation et en comprenant les dynamiques.
Cette fiche donne une façon de regarder la végétation au travers d’une diversité de caractéristiques pour aider à réussir chaque année à valoriser au mieux son parcellaire en lien avec ses objectifs de production. Elle aide à mettre le doigt sur les caractéristiques utiles, celles dont le fonctionnement est modulable par les pratiques.
Cette fiche propose : 1) d'enrichir le panel de caractéristiques pour décrire les végétations sur sa ferme en vue d’analyser et/ou de construire ses valeurs d’usage sur les parcelles ; 2) d’observer les caractéristiques sans porter un jugement sur chacune d’elles mais en cherchant à mieux les comprendre en vue de piloter les liens entre végétation-troupeau.
Mieux connaître ses animaux >> EN ENRICHISSANT LA LISTE DES CARACTÉRISTIQUES POUR LES DÉFINIR AVEC PRÉCISION ET EN LES OBSERVANT POUR LES COMPRENDRE.
La valorisation de chaque parcelle est singulière. Elle se construit par des pratiques adaptées qui organisent la rencontre entre la végétation et le troupeau. Une des clefs de la réussite est donc de bien savoir caractériser ses animaux en diversifiant les critères d’observation et en comprenant les dynamiques.
Cette fiche donne une façon de regarder l'animal au travers d’une diversité de caractéristiques pour aider à réussir chaque année à valoriser au mieux son parcellaire en lien avec ses objectifs de production. Elle aide à mettre le doigt sur les caractéristiques utiles, celles dont le fonctionnement est modulable par les pratiques.
Cette fiche propose : 1) d'enrichir le panel de caractéristiques pour décrire les animaux sur sa ferme en vue d’analyser et/ou de construire ses valeurs d’usage sur les parcelles ; 2) d’observer les caractéristiques sans porter un jugement sur chacune d’elles mais en cherchant à mieux les comprendre en vue de piloter les liens entre végétation-troupeau.
Programmer et enregistrer sa chaîne et pâturage et de récolte Outil finalisé en janvier 2021
Cet outil répond à la volonté des éleveurs adhérents au réseau Pâtur’Ajuste : > de piloter sereinement leur conduite à l’échelle du système en s’assurant de disposer d’une ressource au pâturage adaptée aux besoins des troupeaux aux différentes époques de l’année, et de stocks suffisants, > d’allonger la période de pâturage en s’appuyant sur la diversité des végétations, > de sécuriser leur système d’alimentation en considérant les aléas climatiques, > d’anticiper les implications intra et inter annuelles de chaque pratique afin d’éviter d’avoir recours à la mécanisation, > d’ajuster leurs pratiques d’une année sur l’autre en fonction des résultats obtenus, > d’intégrer de nouvelles parcelles dans la chaîne de pâturage en assumant l’expérimentation.
Le prototype a été confectionné en décembre 2018. Il a été testé en 2019 par une dizaine d’éleveurs du réseau souhaitant de répondre à des problématiques variées : suivre ou programmer sa chaîne de pâturage lors de son installation, tester un changement de pratique, résoudre une baisse de productivité de surfaces, maitriser l’infestation parasitaire... L’objectif de ces tests était de mieux cerner les attentes des adhérents vis-à-vis de ce calendrier, de l’améliorer (forme et fond), d’identifier les conditions de sa diffusion, etc.
L'outil a été finalisé en janvier 2021.
Nous avons bien en tête que c’est un outil papier imposant et que certains l’auraient préféré circulaire ou cartographique ou photographique voire même sous la forme d’une appli… Nous espérons qu’il est néanmoins fonctionnel et qu’il vous accompagnera tout au long de votre campagne de pâturage. L’essentiel est qu’il recèle toutes les spécificités de Pâtur’Ajuste et qu’il contient toujours les stickers pour s’amuser !
Cet outil, réservé aux adhérents, est commandable auprès de contact@paturajuste.fr Il n'en existe pas de version électronique.
Saisonnaliser sa conduite au pâturage >> Pour donner plus de place au pâturage dans son système d’alimentation : faire varier ses pratiques en fonction des saisons et de la demande alimentaire est une solution...
Comment sera l’année prochaine ? "Les saisons changent !" Pour certains, elles sont plus marquées, pour d’autres plus mouvantes qu’avant. Impossible de connaître à l’avance la durée et l’intensité des saisons. Comment appréhender sereinement son année au pâturage sans subir les aléas météorologiques ?
Cette fiche vise à prendre la main sur le « ça dépend » pour moins subir les variabilités climatiques. Elle aide à identifier les saisons et leurs variabilités ainsi que les différentes saisonnalités des végétations et des troupeaux sur la ferme. Puis, elle présente des leviers techniques pour faire au mieux et à long terme avec ces variabilités saisonnières, c’est-à-dire à : prévoir le « trop » ou le « pas assez » dans la programmation de la campagne de pâturage et à réfléchir à des sécurités.
Vidéo 1
La race des animaux d’élevage est souvent mise en avant pour distinguer des aptitudes de production, des comportements ou des adaptations au terroir. Pourtant les contradictions entre éleveurs sur les traits supposés de telle ou telle race témoignent des difficultés que nous avons tous pour distinguer réellement ce qui relève de l’inné (le bagage génétique) ou de l’acquis (les apprentissages en fonction des conditions de vie et des pratiques d’élevage)
Connaître et renforcer la digestion de la fibre >> Mieux connaitre les processus de digestion pour se rassurer sur la valeur des ressources herbagères et ligneuses, et pour concevoir une alimentation peu coûteuse et peu consommatrice d’énergies fossiles.
> D’un point de vue économique, environnemental et dans un contexte de changement climatique, il est important de reconnaître que les fourrages (qu’ils soient récoltés ou pâturés) sont moins risqués et moins coûteux à obtenir que les concentrés et les céréales.
> La fibre est souvent considérée, à tort, comme un simple élément permettant de favoriser le fonctionnement mécanique du rumen. Pourtant, chez les ruminants, la fibre (constituant des parois des cellules végétales) est un aliment qui peut apporter la majorité des nutriments nécessaires pour produire en élevage.
Cette fiche apporte des éléments de connaissance sur les processus de digestion des aliments et d’assimilation des nutriments. Elle aide à renouveler notre regard sur la qualité des fourrages et à concevoir une conduite qui donne la priorité aux ressources herbagères et ligneuses.
L'ingestion au pâturage >> Composante essentielle pour la réussite d’une ration, l'ingestion au pâturage nous rappelle que les ruminants ne recherchent pas qu’à prélever le meilleur.
> Réussir sa ration, pour un ruminant, cela signifie ingérer des fourrages dont la digestion va lui fournir les nutriments attendus. Cette réussite repose donc sur deux composantes : l’ingestion (ce que l’animal choisit de manger) et la digestion (ce qu’il transforme en nutriments). Ces deux composantes sont étroitement liées par des rétrocontrôles, et largement influencées par les pratiques des éleveurs.
> L’efficacité de la digestion a longtemps été considérée comme le facteur limitant de la performance zootechnique. Pourtant, au pâturage sur milieux diversifiés, c’est l’animal qui décide de la nature et de la quantité de ses aliments. La fonction d’ingestion devient alors encore plus déterminante qu’à l’auge.
> Les ruminants réalisent leurs choix alimentaires face à des plantes très différentes en qualité et en format. Ces choix ont des conséquences sur le prélèvement alimentaire, pouvant au final conduire à la constitution d’une ration suffisante ou insuffisante pour couvrir leurs besoins énergétiques.
Cette fiche apporte des éléments de connaissance pour aider à comprendre les fonctionnements biologiques de l’ingestion. Elle présente les choix auxquels sont confrontés les ruminants au pâturage sur milieux diversifiés pour constituer progressivement leur ration quotidienne. Et, elle explique l’influence des pratiques d’élevage dans la construction et la mise en œuvre du comportement alimentaire de l’animal.
Avancer ensemble vers l'écopastoralisme Leviers d'actions méthodologiques et techniques révélés par des acteurs du département du Lot
Comment articuler production agricole, maîtrise de l’embroussaillement et richesses écologiques des milieux naturels réinvestis par le pastoralisme ? Et comment rendre autonomes les éleveurs dans leur prise de décision ? Dans le cadre du programme de reconquête des espaces embroussaillés, le Département du Lot a conduit une opération pour renforcer l’accompagnement technique écopastoral. En s’appuyant sur la méthode Pâtur’ajuste, il a mobilisé des compétences pluridisciplinaires dans le cadre d’une démarche collaborative (Département du Lot, Parc national régional des Causses du Quercy, Chambre d’agriculture du Lot, adasea.d’Oc, naturaslite indépendant et SCOPELA).
Un livret qui expose les avancées techniques et collaboratives réalisées par les opérateurs techniques, les éleveurs et les autres acteurs d’un territoire pour aborder sereinement la conduite pastorale sur les milieux naturels riches en biodiversité.
Ce livret a été élaboré et publié dans le cadre de l’opération « Accompagnement technique éco-pastoral innovant pour le maintien d’un bon état agroécologique des milieux ouverts herbacées » cofinancée par le Département du Lot, l’Union Européenne et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation. L’Europe s’engage dans le Massif central avec le Fonds européen de développement régional.
Choisir ses pratiques de fauche >> Comprendre les liens entre ses pratiques de fauche, le comportement alimentaire du troupeau et le fonctionnement de la végétation.
Dans les élevages, la fauche a différentes fonctions. Elle permet de récolter du fourrage pour nourrir le troupeau lorsque l’accès au pâturage est impossible (portance des sols, parcelle non clôturée, etc.). Elle permet de résoudre les décalages saisonniers entre les besoins alimentaires des lots d’animaux et la nature des ressources disponibles sur pied. Elle constitue une sécurité en cas de mauvaise année. Si la constitution de stock est légitime, il faut considérer que les pratiques de fauche ne sont pas sans conséquence sur le rendement, la valeur du fourrage, la répartition annuelle de l’offre alimentaire et la place que tient le pâturage dans l’alimentation du troupeau. Avoir en tête la diversité des modalités de récolte possibles et leurs implications, à l'image du pâturage, permet de choisir des pratiques de fauche cohérentes avec ses propres objectifs (de production animale, de planification.
Cette fiche apporte des éléments de connaissance pour aider à choisir des pratiques de fauche adaptées à son système et oser les faire varier sereinement. Elle propose : 1) d’identifier les différents profils de croissance et de maturation des végétations présentes sur la ferme, 2) de déterminer la quantité et la qualité des fourrages nécessaires selon le niveau de production recherché et la conduite d’alimentation mise en place, 3) de considérer les implications de la fauche sur la disponibilité de la ressource sur pied au cours de l’année, 4) d’anticiper les conséquences des pratiques de fauche sur l’évolution à long terme de la flore.
Comprendre les liens entre les pratiques et la végétation
L’outil « comprendre les liens entre les pratiques et la végétation » répond à la difficulté récurrente des éleveurs pour caractériser la végétation des milieux agro-pastoraux. Il a été coconstruit par des conseillers et des éleveurs du Réseau Pâtur’Ajuste. Il se veut simple d’utilisation et opérationnel.
Son inscription dans la démarche Pâtur’Ajuste apporte son originalité et sa plus-value par rapport aux autres outils de diagnostic existants. En partant d’une caractérisation de la végétation, l’outil apporte une aide à l’interprétation de son fonctionnement. Il laisse la liberté à l’éleveur de choisir un rôle pour la parcelle dans son système d’alimentation et permet d’affiner les pratiques à mettre en place pour répondre aux objectifs de production.
Cet outil, réservé aux adhérents, est commandable auprès de contact@paturajuste.fr Il n'en existe pas de version électronique.
Faire évoluer la végétation par les pratiques >> Si la végétation en place dépend des conditions pédoclimatiques, elle dépend aussi fortement des pratiques agricoles : il est possible de faire évoluer la végétation pour qu’elle réponde mieux aux attentes de chacun.
La diversité des surfaces composant un parcellaire constitue un atout pour offrir une large disponibilité alimentaire au cours de l’année et faciliter l’organisation du pâturage et de la fauche. Mais toutes les fermes ne disposent pas spontanément de cette diversité. Certaines ont besoin de la construire pour renforcer la cohérence technique et économique de leur système d’élevage.
Cette fiche permet de préciser les caractéristiques que l’on attend de la végétation pour contribuer aux ressources alimentaires souhaitées. Elle aide ensuite à raisonner les pratiques pour maintenir ou faire évoluer la végétation au cours des années. Elle donne des clefs pour sortir de la spécialisation printanière des surfaces héritée ou créée sur la ferme.
Les ressources ligneuses >> C’est désormais communément admis : les ligneux sont utiles au pâturage, à l’élevage et à l’équilibre écologique des territoires.
Longtemps victimes des politiques agricoles et paysagères qui ont "lutté" contre la déprise et ont "amélioré" les terres, les ligneux retrouvent une seconde jeunesse auprès des éleveurs et leurs troupeaux. D’ailleurs, de plus en plus de références scientifiques et techniques prouvent dorénavant leur intérêt fourrager et environnemental.
Le terme "ligneux" au sens pastoral englobe les arbres, arbustes, broussailles, etc. Ils forment ainsi une ou des strates pastorales complémentaires à la strate herbacée que les pratiques d’élevage peuvent valoriser.
Cette fiche vise à éclaircir les conséquences de la présence de ces strates arbustive et arborée sur la disponibilité alimentaire d'une végétation. Elle met en avant les rôles que ces strates peuvent jouer dans le système d’alimentation d’un troupeau et explicite les mécanismes biologiques à connaître pour les renouveler sur le long terme.
Bagages génétiques et apprentissages >> Un équilibre à trouver pour piloter les comportements et les performances animales.
La race des animaux d’élevage est souvent mise en avant pour distinguer des aptitudes de production, des comportements ou des adaptations au terroir. Pourtant les contradictions entre éleveurs sur les traits supposés de telle ou telle race témoignent des difficultés que nous avons tous pour distinguer réellement ce qui relève de l’inné (le bagage génétique) ou de l’acquis (les apprentissages en fonction des conditions de vie et des pratiques d’élevage).
Cette fiche ne cherche pas à trancher de façon catégorique en faveur de l’inné ou de l’acquis. Les éthologues ont depuis longtemps montré que les deux sont en interaction. Elle constitue une aide pour ne pas tomber dans l’écueil du déterminisme génétique. Elle alimente la réflexion en considérant que le choix de la race ouvre certes des possibilités mais que ce sont les pratiques de l’éleveur qui accompagnent l’animal vers l’expression de comportements adaptés aux objectifs de production qu’il s’est fixés.
Au pâturage, certaines plantes qu’on pensait pouvoir faire manger sont en fait refusées par le troupeau, à un moment donné, dans une parcelle donnée. Souvent, ce refus sera un aliment pour plus tard ou pour d’autres animaux. Quand ce refus est prévu pour être pâturé plus tard, on parle de report volontaire, pas de refus subi. Quand ce refus n’est pas prévu, on constate que la végétation devient hétérogène. Il arrive qu’on décide d’intervenir dessus mécaniquement car certains refus s’étendent et font craindre des dérives de flore. Mais il peut être intéressant de faire évoluer ses techniques pour réussir à faire consommer ces plantes au troupeau.
Qu’est-ce qu’un refus ? Qu’est-ce qu’il indique ? Comment faire avec les refus, en fonction de ses objectifs, et en limitant les coûts et le temps de travail ? Cette fiche vise une remise en question, en nuance, de la notion de refus au pâturage, en partant de divers constats et retours d’expériences des éleveurs du réseau Pâtur’Ajuste.
La mise à l’herbe est un moment crucial de l’année fourragère où se mêlent excitation « on a envie de voir les animaux dehors » et crainte « il ne faut pas provoquer des diarrhées ni pénaliser la pousse de l’herbe pour le reste de l’année ». La mise à l’herbe est une étape : à la fois pour l’éleveur, pour l’animal et pour les surfaces. La mise à l’herbe représente une transition non anodine pour les performances animales, la productivité et la saisonnalité des végétations.
Cette fiche revient sur les enjeux multiples de la mise à l’herbe, expose la variété des façons de faire et met en avant l’intérêt de la réfléchir en amont. Qu’est-ce qu’on veut réussir du point de vue de l’animal et des végétations ? Quelles implications ? Quelles pratiques choisir ?
Concevoir la conduite technique >> à l'échelle parcellaire, en lien avec ses objectifs d'élevage.
L'alimentation des troupeaux au pâturage doit être raisonnée en fonction des cycles annuels et de 'l’évolution des végétations semi-naturelles. Aucune "recette" simple n'existe pour maîtriser ces dynamiques végétales et en même temps nourrir le troupeau. Trop souvent les éleveurs subissent les végétations plus qu'ils ne les pilotent et ont recours à la mécanisation pour rattraper ce que les animaux n'ont pas pu faire. Pourtant, certains éleveurs conçoivent le pâturage comme un moyen d'action sur le milieu, pour construire des ressources fourragères pour aujourd’hui et pour demain.
Cette fiche cherche à identifier la façon de concevoir la conduite technique des parcelles au cours de l'année. Pour cela, un petit catalogue de principes techniques permettant d'atteindre ses objectifs en jouant sur les processus biologiques est présenté dans les pages centrales.
Voici quelques-uns de ces principes : - pour améliorer le report sur pied et la diversité floristique, - pour limiter les refus, - pour renouveler le feuillage accessible au troupeau, - pour maintenir la productivité végétale, - etc.
Savoir clarifier ses objectifs >> en lien avec la conduite à mettre en oeuvre sur une parcelle.
La mise en place de pratiques qui permettent d’augmenter le rendement et de consommer des herbes jeunes de forte valeur nutritive est souvent recherchée. Or, si ces objectifs sont relativement cohérents avec la volonté de distribuer une alimentation standardisée et contrôlée en bâtiment, ils amènent des difficultés dans les exploitations tournées vers le pâturage et les surfaces diversifiées, avec un risque accru de devoir broyer les refus, d'épuiser le milieu ou de délaisser les surfaces dites « moins productives ».
Cette fiche cherche donc à élargir le champ des qualités attendues sur une parcelle et donne des pistes pour définir des objectifs cohérents avec les pratiques qu’il sera possible de mettre en œuvre.
Le report sur pied des végétations >> le report sur pied, c'est quoi exactement ?
> Le report sur pied est la capacité d’une végétation à maintenir, après sa période de croissance (végétation mûre), une valeur alimentaire correcte (rendement, valeur nutritive et appétence).
> C’est également une technique d’élevage pour gérer l’équilibre entre le pâturage et le fourrage stocké, qui s’applique dans tous les systèmes utilisant des végétations diversifiées.
Préférences alimentaires au pâturage >> La conduite de l’éleveur joue un rôle primordial dans le pilotage de l’expression des préférences alimentaires.
La race des animaux d’élevage est souvent mise en avant pour distinguer des aptitudes de production, des comportements ou des adaptations au terroir. Pourtant les contradictions entre éleveurs sur les traits supposés de telle ou telle race témoignent des difficultés que nous avons tous pour distinguer réellement ce qui relève de l’inné (le bagage génétique) ou de l’acquis (les apprentissages en fonction des conditions de vie et des pratiques d’élevage).
Cette fiche ne cherche pas à trancher de façon catégorique en faveur de l’inné ou de l’acquis. Les éthologues ont depuis longtemps montré que les deux sont en interaction. Elle constitue une aide pour ne pas tomber dans l’écueil du déterminisme génétique. Elle alimente la réflexion en considérant que le choix de la race ouvre certes des possibilités mais que ce sont les pratiques de l’éleveur qui accompagnent l’animal vers l’expression de comportements adaptés aux objectifs de production qu’il s’est fixés.
PRODUIRE DU LAIT LE PLUS POSSIBLE AU PÂTURAGE SUR VÉGÉTATION NATURELLE GAEC de Bragat
Depuis quelques années déjà, Alexis et Sylvestre, du GAEC de BRAGAT, participent aux journées d’échanges techniques organisées par Bio Ariège Garonne. Dès lors, ils ont su s’approprier certains leviers techniques pour les rendre actionnables sur leur ferme. Dans ce retour d’expérience, Alexis et Sylvestre nous font part des changements de pratiques expérimentés depuis 3 ans.
ÉLEVER DES MOUTONS POUR LA VIANDE SANS GRAINS ET AVEC PEU DE FOIN, C’EST POSSIBLE ! Ferme des Fontanelles
>> POUR Y ARRIVER, TOUT SE JOUE DANS LA FINESSE TECHNIQUE.
Le projet de ferme visée par Maria tient en quelques mots clés : animaux en plein air, tout le temps à l’extérieur, pas d’engraissement aux grains, pas de concurrence à la nourriture humaine, pas de chimie, un maximum de pâturage des végétations naturelles, lait de la mère pour les agneaux, reproduire le schéma naturel du mouton. Pour l’atteindre, l’éleveuse met en avant deux sujets techniques parmi ceux qui lui semblent indispensables à maîtriser.
UN ÉLEVAGE LAITIER QUI S’EST LANCÉ DANS LA VALORISATION DES MÂLES GAEC les vachers de Morère
Département d'Ariège - Bovins laitiers et allaitants
Avec la passion de l’élevage et du fromage chevillée au corps et avec un double objectif général d’être heureux dans son travail et de perfectionner ce qu’il fait, Bert-Jan a mis en place une spécificité supplémentaire de sa ferme depuis 2016 et l’installation de sa nouvelle associée : « on garde tout le monde » ! Et cela depuis quelques années… Un nouveau cap dans sa vie et dans celle de la ferme.
REPRENDRE LES RÊNES POUR LES GÉRER AU MIEUX, NOS REINES DE BESTIOLES ! Ferme d'Esbintz
>>GÉRER LE PARASITISME AU PÂTURAGE EN AYANT PEU RECOURS À LA CHIMIE SANS PERDRE DE VUE LA GESTION DES DYNAMIQUES DES VÉGÉTATIONS.
Ces dernières années, Mathias a raisonné la gestion du pâturage en mettant l’accent sur l’évitement du risque parasitaire d’herbage et non sur la gestion des dynamiques des végétations naturelles. La conduite de ses animaux qu’il met en place, dans son système particulier (transhumance estivale, variabilités météorologiques montagnardes…) pour éviter le risque plutôt que d’avoir à l’éliminer par voie chimique ou naturelle, entraîne des implications sur l’évolution des végétations spontanées de sa ferme. Évolution qu’il ne souhaite pas forcément, tel le développement de la ronce dans certains secteurs.
De retour des pâtures n°7 :Façonner les végétaitons naturelles en ressources fourragères et pastorales pour les troupeaux Mise en regard de retours d'expérience d'éleveur.euse.s de différents territoires et chemins d'apprentissage de lotois
Ce numéro contient trois dossiers thématiques complémentaires correspondant à trois étapes-clés pour parvenir à façonner des végétations en ressources.
ÉTAPE-CLÉ N°1 : DISTINGUER LE FONCTIONNEMENT ET LES CARACTÉRISTIQUES DES PLANTES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES pour ouvrir la palette des ressources fourragères et pastorales possibles Il est nécessaire d’enrichir ses connaissances sur les caractéristiques des végétations, pour adapter ses objectifs et ses pratiques à leurs particularités.
ÉTAPE-CLÉ N°2 : FABRIQUER, PAR LES PRATIQUES, UNE VALEUR AUX VÉGÉTATIONS NATURELLES pour en faire des ressources fourragères et/ou pastorales pour les troupeaux Les éleveur·euse·s qui parviennent à tirer profit des milieux naturels diversifiés dans leur système d’alimentation semblent prendre la main sur la construction de leurs pratiques pour atteindre leurs objectifs. Ils le font en affinant régulièrement leur compréhension du fonctionnement du système (végétation, troupeau…) et surtout de comment leurs pratiques peuvent influencer la rencontre entre des troupeaux et des végétations pour atteindre leur objectif.
ÉTAPE-CLÉ N°3 : RENOUVELER ET RECONSTITUER LES QUALITÉS FOURRAGÈRES ET PASTORALES ATTENDUES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES pour façonner les ressources futures En se plaçant à une échelle de temps plus longue, ce dossier présente comment des éleveurs renouvellent ou reconstituent un couvert végétal fourrager après une culture ou une dégradation quelconque pour façonner la ressource fourragère à venir et la pérenniser, en s’appuyant sur l’observation.
Une nouvelle conception éditoriale pour mettre en regard des retours d'expériences d'éleveur.euse.s de différents territoires
Celle-ci a pour finalité d’éclairer la réalité vécue dans les fermes en organisant des allers-retours entre des retours d’expérience d’éleveur·euse·s de différents territoires sur une thématique technique proche, avec des connaissances génériques publiées dans le cadre de Pâtur'Ajuste. Comprendre les contradictions apparentes entre ce qui se passe chez soi par rapport à ce qui se passe chez son voisin en piochant dans les fonctionnements biologiques des végétations et des troupeaux sous l’effet des pratiques, permet de progresser, même si ce n’est pas pour le même objectif ni la même pratique. Piocher dans des fiches techniques Pâtur'Ajuste, s’inspirer de retours d’expérience d’éleveur·euse·s d’ailleurs, participer à des journées d’échanges, adapter ce qu’on a capté à son propre contexte, faire ses propres expériences : c’est un chemin d’apprentissage pour faire d’une idée ou d’une pratique quelque chose chez soi qui réponde à ses objectifs.
Ce numéro est le fruit d’un travail collaboratif mené par Scopela dans le cadre du Programme “Reconquête des espaces embroussaillés – biodiversité du Lot“. Accompagnement technique écopastoral innovant des milieux ouverts herbacés (2020-2023). Dans le cadre de l’opération « Reconquête et valorisation écosylvopastorale durable des milieux naturels à dominante thermophile » mise en œuvre avec l’appui de l’équipe projet MOSAïC ; et aussi par la mise en réseau d'actions territoriales diverses du réseau Pâtur'Ajuste.
La revue est commandable auprès de l'animatrice du réseau.
Faire revenir naturellement un couvert herbacé Ferme des Cornouilles
Des anciennes cultures sur sol séchant ont été transformées en pâturage pour les cochons ou les bovins. Hugues et Jennifer ont cherché à accompagner la nature en laissant s’installer progressivement la flore spontanée. Ils ont choisi cette voie car ils avaient remarqué que l’herbe qui revenait naturellement était plus robuste qu’un jeune couvert semé.
FAIRE REVENIR DE L’HERBE SUR UNE ANCIENNE CULTURE DE MELON Ferme de Darius Filipiak
Objet de ce retour d’expérience PRÉSENTER UNE EXPÉRIMENTATION METTANT EN AVANT LE PÂTURAGE POUR FAIRE RÉGRESSER DES PLANTES NON FOURRAGÈRES SUR UNE ANCIENNE PARCELLE CULTIVÉE ET ACCOMPAGNER LE RETOUR D’UN COUVERT HERBACÉ FOURRAGER >> en comprenant les processus écologiques en jeu et en approfondissant les observations saisonnières de la végétation.
De retour des pâtures n°6 : Une manière d'aborder la maîtrise du risque parasitaire interne des ruminants au pâturage Un renvouveau apporté par des chercheurs et des éleveurs
Ce numéro vise à aider les éleveurs à percevoir les interactions entre les troupeaux, les parasites et les végétations naturelles. Il propose une façon de mettre à plat leur stratégie de maîtrise du risque parasitaire en vue de réfléchir à ses conséquences sur l'alimentation des animaux sur le renouvellement des végétations. Il repositionne ainsi l'utilisation des traitements antiparasitaires chimiques aux côtés d'une multitudes d'autres pratiques de maîtrise du risque parasitaire au pâturage.
> En introduction, ce numéro présente la démarche et le réseau Pâtur'Ajuste ainsi que l'intégration récente de la thématique parasitaire au sein de ces activités. > Puis, ce numéro expose une manière d’aborder la question parasitaire en identifiant les processus biologiques-clés à considérer pour piloter la maîtrise du risque parasitaire au pâturage via un état des lieux des connaissances scientifiques existantes sur les interactions entre les parasites, les animaux et les végétations naturelles. > Il propose une manière de mieux connaitre les parasites et leur impact sur les animaux d'une part grâce à une caractérisation synthétique des parasites et, d'autre, part, grâce à l'utilisation d'une métaphore pour expliquer les réactions immunitaires suite à une infestation parasitaire. > Il présente une manière de caractériser les stratégies de maîtrise du risque parasitaire des éleveurs avec pour appui des enquêtes réalisées en 2021 auprès de 13 éleveurs adhérents au réseau Pâtur’Ajuste. > Il retrace des retours d’expérience d’éleveurs illustrant leurs stratégies variées pour articuler l’alimentation de leurs troupeaux au pâturage, le renouvellement des dynamiques de végétations ainsi que la maîtrise du risque parasitaire, la préservation de l’environnement et la santé du consommateur. Ces stratégies ne sont ni représentatives, ni reproductibles telles des recettes ou modèles à imiter. Elles mettent en avant comment chaque éleveur traduit des objectifs qui lui sont propres, en choix techniques, économiques et d’organisation de travail. > En conclusion, ce numéro révèle l’enrichissement nécessaire de la formulation des préconisations de maîtrise du risque parasitaire mentionnées dans la littérature afin d'être mobilisables dans les fermes, selon leurs propres réalités.
Ce numéro est le fruit d’un travail collaboratif mené par Scopela de 2019 à 2022 avec des scientifiques (trois laboratoires de l’INRAE de Toulouse), et des paysans, entre autres dans le cadre d’un projet financé par la région Occitanie (Co-construire connaissances et outils valorisant l’expérience des éleveurs pour accompagner des dynamiques collectives favorisant des pratiques d’élevages agroécologiques en Occitanie) mais également par des actions portées en interne par SCOPELA (auto-financement et activités territoriales).
La revue est commandable auprès de l'animatrice du réseau.
Pâturer "mieux" et sur des périodes plus étendues pour diminuer le distribué Ferme la Salers du Masmayoux
>> DE LA RÉAPPROPRIATION DE SON « MILIEU » AUX AJUSTEMENTS DE PRATIQUES POUR CONSTRUIRE UN SYSTÈME D’ÉLEVAGE EN ACCORD AVEC SES IDÉES
Depuis la reprise de la ferme, Julien ne cesse d’ajuster ses pratiques d’élevage mais également les grandes orientations stratégiques de son système afin que celui-ci soit cohérent avec ses convictions. La construction récente d’un atelier de veaux de lait et les sécheresses estivales de ses dernières années l’ont incité à mettre en discussion ses pratiques de pâturage afin de diminuer l’usage du tracteur.
De retour des pâtures n°5 : Des pratiques d'élevage innovantes qui s'appuient davantage sur le pâturage et la biodiversité
Ce numéro regroupe une dizaine de retours d'expérience de fermes localisées dans le bassin Artois-Picardie.
> S'appuyer sur l'herbe pour produire du lait rentable > Apprécier et maîtriser la diversité de la végétation > Organiser le travail pour prendre confiance dans le pâturage
La revue est commandable auprès de l'animatrice du réseau.
Ce numéro territorial est publié dans le cadre de l’action « Accompagner les éleveurs avec la démarche Pâtur’Ajuste » du programme de maintien de l’agriculture en zone humide, portée par Scopela et l’Agence de l’Eau Artois-Picardie, en partenariat avec les collectivités locales (Parc naturel régional Caps et Marais d’Opale, Parc naturel régional Avesnois, Parc naturel régional Scarpe-Escaut, Syndicat Mixte baie de Somme, Communauté d’Agglomération du Pays de Saint-Omer) et des organismes techniques (Chambre d’agriculture du Nord Pas de Calais, Chambre d’agriculture de la Somme, Bio Haut de France, Avenir Conseil Elevage).
INTÉGRER LA MAÎTRISE DU RISQUE PARASITAIRE DANS LE PILOTAGE DU PÂTURAGE Ferme de Bérengère Guillou
>> UN AJUSTEMENT DES PRATIQUES DE PÂTURAGE UNIQUEMENT EN PÉRIODE DE RISQUE PARASITAIRE ÉLEVÉ
Bérengère est installée depuis 20 ans en élevage de chevaux en Isère. Elle élève des chevaux de race Akhal-Teké destinés à l’endurance sur une cinquantaine d’hectares de prairies naturelles et de sous-bois. L’éleveuse ne possède pas de bâtiment. Les animaux sont élevés en plein air toute l’année. Depuis 9 ans, l’éleveuse a arrêté progressivement les vermifuges chimiques. Aujourd’hui, l’état sanitaire du troupeau la satisfait. Néanmoins, pour se rassurer, elle porte depuis peu une attention particulière à ses pratiques de pâturage lors des périodes durant lesquelles elle juge que le risque parasitaire est le plus élevé sur sa ferme.
Sécuriser le début de printemps, période climatique aléatoire... EARL des Crouzets
>> POUR NE PAS hypothéquer LA POUSSE PRINTANIÈRE DES PRAIRIES POUR LE RESTE DE L'ANNEE
Justine a à cour de valoriser l’ensemble de son parcellaire (prairies temporaires, prairies naturelles, landes et bois) et de réhabiliter des espaces embroussaillés grâce au pâturage de ses animaux. « Chaque type d’herbe est intéressant à un moment de l’année ». Elle conduit ses 250 brebis en trois lots pour vendre des agneaux toute l'année. Elle apprécie être autonome en fourrages. Néanmoins, pendant 3 ans de suite, elle a dû acheter du foin et a constaté une baisse de productivité sur les prairies affectées au printemps. Elle a donc ajusté ses pratiques pour aujourd’hui être à nouveau en autonomie fourragère.
Consolider et sécuriser un agnealge en plein air intégral Ferme de Carole Cugny
Carole, récemment installée, se questionne sur l’effectif animal de sa ferme. Aujourd’hui, les surfaces qu’elle valorise avec son troupeau lui permettent de boucler son calendrier fourrager mais sans marges de sécurité. Or, pour améliorer la rentabilité de sa ferme (économie, travail, etc.), elle souhaiterait augmenter son cheptel. Elle recherche ainsi des solutions techniques pour consolider et sécuriser le calendrier de pâturage de son troupeau en plein air intégral.
Se rassurer sur la capacité de ses vaches à valoriser de l'herbe mûre sur pied après le printemps EARL Rosylio
Lionel fait naître, élève et engraisse des bovins de race Salers avec un système d’alimentation reposant en grande partie sur les nombreuses prairies naturelles de son parcellaire vallonné. Avec les sécheresses de ces dernières années, la pratique du report sur pied pourrait amener une solution à la problématique de l’arrêt de pousse estival. Encore faut-il que ses vaches sachent valoriser de l’herbe mûre pour assurer la couverture de leurs besoins !
>> S'appuyer sur les genêts et les ronces complémentaires à l'herbe en report sur pied
Face aux sécheresses successives et aux dégâts de sangliers, les éleveurs du GAEC de la Horn ont su remettre en question leurs pratiques de pâturage continu pour construire un système d’alimentation de vaches allaitantes au pâturage plus sûr.
Accroître la valeur alimentaire d'une lande embroussaillée pour des brebis en lutte GAEC le Cayre
>> LE REFEND COMME OUTIL DE LA CONDUITE DU PÂTURAGE
Pierre et Martine Pégourié, aujourd’hui proches de la retraite, conduisent depuis de nombreuses années un élevage d’ovins viande avec un système très pâturant qui valorise fortement les surfaces de parcours.
Intégrer une pratique de transhumance hivernale dans son système d'élevage GAEC Revenons à nos moutons
Département de la Corrèze et du Lot - Ovins viande
>> DES ÉLEVEURS ET BREBIS LIMOUSINS À LA DÉCOUVERTE DES CAUSSES DU QUERCY
Ce retour d’expérience présente la séquence de transhumance hivernale du GAEC Revenons à nos moutons. Deux mois pendant lesquels Lise et Fabrice ont conduit 250 brebis de race Limousine sur les coteaux d’Espagnac-Sainte-Eulalie dans la Vallée du Célé à 180 km de leur siège d’exploitation. Ce fut, pour tous (les hommes, les animaux et les végétations) leur première fois en 2021.
Les broussailles sont-elles toujours un problème ? EARL de Lale
>> RÉFLEXION COLLECTIVE AUTOUR DE L’UTILISATION PASTORALE DE COMMUNAUX EMBROUSSAILLÉS
Lors d’une demi-journée d’échanges techniques entre éleveur·euses, l’expérience de Daniel Pons a été l’opportunité de discuter : qu’est-ce que la broussaille ? à partir de quand est-elle un problème ? quels sont les effets de gyrobroyage sur leur dynamique ? comment se fixer des objectifs atteignables, par quelles conduites du pâturage ?
Redéfinition d'un circuit de pâtruage de vaches allaitantes La ferme des Tilleuls
Natacha constate que son troupeau de vaches allaitantes est nourri avec près de 70 % de foin et 30 % de pâturé ce qui la questionne sur la viabilité économique de son système. Suite à ce constat, elle conçoit un nouveau circuit de pâturage afin d’essayer d’inverser la tendance.
Questionner la taille d'un troupeau en pâturage continu dans un contexte de sécheresses à répétition La ferme de Ludovic Gay
>> POUR PÉRENNISER LA PRODUCTIVITÉ DES PRAIRIES NATURELLES
Ludovic est éleveur de bovins et ovins allaitants. Depuis l’arrivée des étés longs et secs, il y a maintenant 4 ans, il constate que beaucoup de prairies se dégradent en terme de productivité (-50%). En parallèle, la taille du troupeau a augmenté pour faire face à une demande croissante dans les magasins. Ces deux éléments pénalise l’autonomie fourragère de la ferme : l’éleveur achète beaucoup de fourrage pour nourrir ses animaux.
Programmer des modalités de pâturage variées selon les végétations et les saisons La ferme d'Etienne Careil
>> POUR AUGMENTER LA PART ANNUELLE PÂTURÉE DANS LA RATION DES BREBIS LAITIÈRES
A la reprise de la ferme, Étienne hérite d’un parcellaire aux végétations diversifiées et marquées par l’historique des pratiques. Lors d’un entretien en février 2021, il se questionne sur la perte de productivité de certaines parcelles et décide de réorganiser son calendrier de pâturage.
Programmer de nouvelles modalités parcellaires de pâturage La ferme de Dovezet
>> POUR MAÎTRISER LE PRUNELLIER AVEC DES VACHES LAITIÈRES
La ferme du Dovezet est actuellement en cours de restructuration : départ en retraite de deux associés, vente et reprise de foncier. Les éleveurs sont en pleine phase de réflexion sur les évolutions à mener dans le système pour répondre aux nouveaux enjeux. Lors de visites en février et mars 2021, Rémi se questionne sur la réorganisation du pâturage des vaches et des génisses et plus spécifiquement sur la maîtrise de l’embroussaillement.
Réfléchir le nombre et les périodes des prélèvements selon les années GAEC La ferme au son des cloches
>> POUR PÉRENNISER LES FONCTIONS D’UNE PRAIRIE NATURELLE
La ferme au son des cloches se situe au Nord-Ouest du Parc du Pilat, à 550 m d’altitude. L’évolution climatique de ces dernières années (3-4ans) entraîne des étés de plus en plus longs et des automnes de plus en plus réduits (voire inexistants). Dans ce contexte, Olivier et Anne-Laure requestionnent leurs pratiques...
Séparer son troupeau de vahces laitières en deux lots GAEC Bernier
>> POUR SUBVENIR AU MANQUE D’HERBE L’ÉTÉ TOUT EN MAINTENANT UN NIVEAU DE PRODUCTION SATISFAISANT
Après avoir travaillé en individuel pendant une dizaine d’année, Jean-Pierre et Dominique regroupent leurs exploitations pour former le GAEC Bernier en 2020, les obligeant à redéfinir l’organisation du pâturage. Lors d’un entretien en février 2021, Jean-Pierre nous présente comment ils affrontent l’arrêt de pousse estival par un réallotement de leurs vaches laitières.
Entre techniques de garde et de clôture sur des landes à genêts et une tourbière Vincent Rieu
Département de l'Ardèche - Ovins viande
>> POUR CONSTRUIRE L’ALIMENTATION D’UN TROUPEAU DE BREBIS ALLAITANTES AU PÂTURAGE
Vincent s’installe en 1987 sur cette ferme située à 1000 m d’altitude dans les Monts d’Ardèche autant pour le mode de vie que pour la production. Depuis, il a fait progressivement évoluer son système d’une recherche de productivité animale à une recherche d’augmentation du pâturage. Aujourd’hui, l’éleveur manie techniques de garde et de clôture et spécialisation saisonnière pour parvenir au double objectif de maîtriser les végétations et de nourrir ses 150 brebis près de dix mois au pâturage.
De retour des pâtures n°4 : Humides ou embroussaillées, des végétations fourragères à la fois comme les autres, à la fois différentes...
Paru début 2021, ce troisième numéro de la revue du réseau Pâtur'Ajuste « De Retour des Pâtures » présente des retours d'expérience d'éleveurs de toute la France regroupés en 4 dossiers thématiques.
Les dossiers thématiques sont les suivants :
la fin du printemps perpétuel,
augmenter l'herbe et les feuillages sans la panse des animaux,
du lait en plein été !
construire un système pâturant toute l'année.
Ce revue a été élaborée et publiée dans le cadre de la mise en réseau d'actions territoriales du réseau Pâtur'Ajuste : - du projet « Préserver la biodiversité des Milieux Herbacés Ouverts en développant et en diffusant l’approche Pâtur’Ajuste », coordonné par SCOPELA et cofinancé par l’Union Européenne, le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, et SCOPELA. - du programme d’animation des sites Natura 2000 porté par le Parc naturel régional des Causses du Quercy , financé par l’Etat et l’Europe (FEADER). - de l’action d’accompagnement menée auprès des éleveurs de la Slack, regroupant SCOPELA, le PNR des Caps et Marais d’Opale et la Chambre d’Agriculture du Nord-Pas-de-Calais, cofinancé par l’Agence de l’eau Artois-Picardie et SCOPELA. - de l’action de capitalisation portée par le CIVAM Empreinte via l’accompagnement des GIEE par le CASDAR et le BOP154 avec le soutien financier du Ministère de l’Agriculture. - d’actions auto-financées par SCOPELA pour le réseau Pâtur’Ajuste.
Assurer un temps de finition des boeaufs au pâturage suffisant (4 mois) EARL des Mets dessus
>> EN SÉCURISANT UNE RESSOURCE DE QUALITÉ AU PÂTURAGE DU DÉBUT DE PRINTEMPS AU DÉBUT D’ÉTÉ et EN S’APPUYANT SUR LES QUALITÉS AGROÉCOLOGIQUES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES
Fort d’une longue expérience, Guillaume est un spécialiste de la culture en Agriculture Biologique de nombreuses sortes de céréales et autres plantes comme les lentilles pour la consommation humaine. Depuis 6 ans, il s’est engagé et passionné à produire des bœufs finis à l’herbe pour assurer au client une viande de très bonne qualité, qui participe au maintien de prairies sur le territoire et provenant d’animaux peu stressés.
Maintenir toute l'année un bon état de santé et un bon niveau de production laitière des vaches GAEC de la Suize
>> EN PÂTURANT AU MAXIMUM ET EN RÉDUISANT LA DISTRIBUTION DE CONCENTRÉS et EN S’APPUYANT SUR LES QUALITÉS AGROÉCOLOGIQUES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES
Avec le départ à la retraite imminent de sa mère, Angéline va devenir la seule cheffe d’exploitation sur la ferme. Ses intentions pour la suite sont claires : continuer à nourrir ses vaches uniquement avec de l’herbe (récoltée ou non) et maximiser le pâturage. Car dans sa vision des choses, ces pratiques apportent du bien-être et la santé aux animaux et de la qualité au travail et au lait. Pour elle, l’herbe doit pousser toute seule. A terme, l’éleveuse aimerait transformer une partie du lait pour renouer le lien avec les consommateurs et s’extirper au maximum des grands groupes intermédiaires.
Produire du lait de brebis pour la transformation de mars à octobre entièrement au pâturage GAEC de Conclois
>> EN VALORISANT AU MIEUX LA DIVERSITÉ DES MILIEUX NATURELS DE LA FERME ET EN TRAVAILLANT SUR LES COMPÉTENCES ALIMENTAIRES DES BREBIS et EN S’APPUYANT SUR LES QUALITÉS AGROÉCOLOGIQUES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES
Depuis leur installation, Sophie et Thibault souhaitent s’inscrire au maximum dans une démarche vertueuse pour eux, pour la biodiversité et pour le territoire. Dans leur stratégie d’évolution, il s’agit de maximiser le pâturage sur des végétations naturelles, décarboner au maximum le système (moins de mécanisation et moins d’achats extérieurs), garder du temps libre comme actuellement (vie de famille). Ils sont de plus en réflexion pour augmenter le cheptel (brebis ou vaches) et peut-être embaucher un.e salarié.e.
Connaître ses animaux et ses végétations pour mieux valoriser le pâturage GAEC de Bragat
>> ET AINSI RÉDUIRE LES QUANTITÉS DE FOIN ET D’ALIMENTS DISTRIBUÉS
Lors d’une journée d’échanges entre éleveur·euses organisé par Bio Ariège Garonne dans le Couserans en Ariège, Alexis et Sylvestre ont partagé leurs préoccupations pour alimenter leur troupeau laitier sur un parcellaire diversifié. Afin de discuter collectivement des résultats des pratiques mises en place, le groupe s’est appuyé sur une caractérisation précise des végétations et des animaux de la ferme.
S'appuyer sur l'hétérogénéité d'un parcellaire GAEC La Barge
>> POUR CONSTRUIRE L'ALIMENTATION ANNUELLE AU PÂTURAGE DES VACHES ALLAITANTES ET DE LEURS VEAUX TOUT EN RESPECTANT LES ENJEUX "OISEAUX"
Depuis quinze ans, Frédéric et Ludivine élèvent des vaches allaitantes de race Maraîchine sur 170 ha de prairies naturelles de marais. Le GAEC La Barge a été créé dans l’idée de marier enjeux écologiques et agricoles au sein d’une même structure. Aujourd’hui, les éleveurs sont satisfaits de l’activité de la ferme. Elle participe au maintien d’une race locale, répond à des enjeux écologiques pertinents pour le territoire et assure un dynamisme agricole au plus près des consommateurs.
Se rassurer dans le pâturage d'une végétation naturelle diversifiée avec des animaux à forts besoins GAEC du Pech du lac
Paru début 2021, ce troisième numéro de la revue du réseau Pâtur'Ajuste « De Retour des Pâtures » présente des retours d'expérience d'éleveurs de toute la France regroupés en 4 dossiers thématiques.
Les dossiers thématiques sont les suivants :
la fin du printemps perpétuel,
augmenter l'herbe et les feuillages sans la panse des animaux,
du lait en plein été !
construire un système pâturant toute l'année.
Ce revue a été élaborée et publiée dans le cadre de la mise en réseau d'actions territoriales du réseau Pâtur'Ajuste : - du projet « Préserver la biodiversité des Milieux Herbacés Ouverts en développant et en diffusant l’approche Pâtur’Ajuste », coordonné par SCOPELA et cofinancé par l’Union Européenne, le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, et SCOPELA. - du programme d’animation des sites Natura 2000 porté par le Parc naturel régional des Causses du Quercy , financé par l’Etat et l’Europe (FEADER). - de l’action d’accompagnement menée auprès des éleveurs de la Slack, regroupant SCOPELA, le PNR des Caps et Marais d’Opale et la Chambre d’Agriculture du Nord-Pas-de-Calais, cofinancé par l’Agence de l’eau Artois-Picardie et SCOPELA. - de l’action de capitalisation portée par le CIVAM Empreinte via l’accompagnement des GIEE par le CASDAR et le BOP154 avec le soutien financier du Ministère de l’Agriculture. - d’actions auto-financées par SCOPELA pour le réseau Pâtur’Ajuste.
Le pâturage des haies et des arbustes Ferme du Défriché
>> POUR OFFRIR UNE RESSOURCE ALIMENTAIRE APPRÉCIÉE DES ANIMAUX ET LIMITER LA MÉCANISATION
Antoine nous explique comment il voit l’intérêt des haies dans l’exploitation du lycée agricole du Défriché, notamment pour contribuer au pâturage en été, dans un contexte de sécheresse de plus en plus fréquente. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs animé par le Parc Naturel Régional de l’Avesnois, pour mieux valoriser les prairies naturelles avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Reconnaître les caractéristiques particulières d'un côteau calcaire Benoit Queval
>> POUR SAVOIR LUI TROUVER UNE PLACE DANS SON SYSTÈME DE PÂTURAGE
Benoit a mis en place des pratiques pour tirer parti de la diversité des végétations qui entourent sa ferme et maximiser la place du pâturage dans son système alimentaire. Il nous explique la place que prend un coteau calcaire dans son système et les leviers qu’il utilise pour le valoriser. Cette expérience est suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs du Boulonnais et de la Basse Vallée de la Slack animé par le Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, pour mieux valoriser l’herbe au pâturage sur sa ferme avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Enrichir ses pratiques pour prendre confiance au pâturage Bernard Druesnes
>> DANS UN SYSTEME LAITIER BASE SUR L'ENSILAGE D'HERBE ET DE MAIS
Bernard nous explique comment il voit l’intérêt des prairies pâturées dans son exploitation et comment il a réussi à mieux les valoriser ces dernières années malgré les sécheresses répétées. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs animé par le Parc Naturel Régional de l’Avesnois, pour mieux valoriser les prairies naturelles avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Réussir la vente des broutards à l'herbe tout en facilitant le travail EARL Deram
Bernard et Fabienne nous expliquent comment ils ont modifié leurs pratiques pour mieux faire rencontrer les besoins des lots d’animaux avec la végétation disponible au cours des saisons. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs du marais audomarois animé par la Communauté d’Agglo du Pays de Saint Omer et la Chambre d’Agriculture du Nord Pas de Calais, pour mieux valoriser l’herbe au pâturage sur sa ferme avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Prendre la main sur les chardons, en réorganisant la chaîne de pâtruage des bovins Francis Clay
>> POUR ASSURER LA SURVIE ET LA VIGUEUR DE L'HERBE
Francis nous explique comment il a modifié ses pratiques pour faire face à une progression du chardon sur ses parcelles et comment il a conforté ses observations et compris les processus écologiques en jeu. Cette expérience a été suivi dans le cadre du collectif d’éleveurs du marais audomarois animé par la Communauté d’Agglo du Pays de Saint Omer et la Chambre d’Agriculture du Nord Pas de Calais, pour mieux valoriser les prairies humides avec la démarche Pâtur'Ajuste.
Apprendre aux vaches laitières conduites en robot de traite à mieux valoriser l'herbe GAEC Warem
>> QUITTE A AVANCER OU RETARDER LEUR AGE A LA REPRODUCTION
Jean Martial nous fait part de son expérience sur l’élevage des génisses au pâturage et au foin et des résultats sur le changement de comportement qu’il a constaté lorsqu’elles sont devenues laitières. Son expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs de la Basse Vallée de la Slack animé par le Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, pour mieux valoriser l’herbe au pâturage avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Décider de compter sur le pâturage pour l'alimentation des vaches laitières dans un système maïs/herbe GAEC St Jean Baptiste
>> POUR RETROUVER UNE RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE SUR LA FERME
Guy nous fait part des raisons qui l’ont incité à se tourner vers le pâturage et des conséquences sur la rentabilité de ses vaches laitières dans le contexte de sa ferme. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs de Scarpe Escaut animé par la Chambre d’Agriculture du Nord Pas de Calais et le Parc naturel régional Scarpe-Escaut, pour mieux valoriser les prairies humides avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Maitriser le jonc au pâtruage avec des Blondes d'Aquitaine Antoine Guilbaut
Engagé depuis 2013 dans le programme de maintien de l’élevage en Plaine Maritime Picarde, Antoine s’est porté volontaire en 2018 pour participer à l’expérimentation de la démarche Pâtur’ajuste sur ce territoire. Déjà sensibilisé par sa participation au Concours Prairies Fleuries en 2015, il souhaitait notamment voir comment mieux maîtriser l’envahissement par le Jonc glauque sur ses parcs les plus humides. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs de la Baie de Somme animé par le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard et la Chambre d’Agriculture de la Somme, pour mieux valoriser les prairies humides avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Organiser la chaine de pâturage des vaches laitières Vincent Hamy
>> POUR ALLONGER LE PÂTURAGE T DIMINUER LES COUTS DE PRODUCTION
Vincent nous explique comment il a modifié ses pratiques de pâturage et son regard sur les différents types d’herbe dans les prairies naturelles pour réduire son temps de travail pendant la période des foins. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs du Boulonnais et de la Basse Vallée de la Slack animé par le Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, pour mieux valoriser l’herbe au pâturage sur sa ferme avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Adapter le nombre de bovins au cours des périodes de pâturage Alexandre Loye
>> POUR PRÉSERVER ET VALORISER UNE GRANDE PARCELLE EN MARAIS
Alexandre présente ici comment il parvient à valoriser et préserver une grande parcelle de marais avec des bovins dans le contexte de sa ferme. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs de la Baie de Somme animé par le le Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard et la Chambre d’Agriculture de la Somme, pour mieux valoriser les prairies humides avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Agirs sur le comportement des animaux au pâturage et les périodes d'utilisation des parcs Nicolas Rebuffet
Département de l'Isère- Bovins lait et viande, porcins
>> POUR MAINTENIR OU FAIRE RÉGRESSER LA BROUSSAILLE
Nicolas nous a fait part de ses questionnements sur la gestion des ligneux dans le contexte de son exploitation. Collectivement, nous avons discuté et avancé sur les changements de pratiques possibles pour réduire la part de débroussaillage mécanique en agissant sur le comportement des animaux au pâturage.
Choisir de maintenir ou faire régresser la broussaille Ferme de Marie Truc-Vallet
>> EN FONCTION DES USAGES SOUHAITÉS SUR SES PARCELLES, DANS UN SYSTÈME EN FORTE TRANSITION.
Dans un système de production et commercialisation qui va changer fortement sur la ferme d’ici 2 ans, avec un contexte foncier instable, Marie nous a livré ses questionnements sur ses pratiques de pâturage notamment sur deux parcelles difficiles à mécaniser mais très utiles au système.
Comprendre les conséquences du pâturage des brebis sur des pelouses sèches Ferme Graines de Thônes
>> POUR RENOUVELER LA VÉGÉTATION HERBACÉE ET CONTENIR LA DYNAMIQUE DES LIGNEUX
Florian Kieny valorise 16 ha de coteaux composés de prairies sèches, pelouses rases et sous-bois. En 2021, un suivi a été réalisé avec l’éleveur, l’ADDEAR38, GENTIANA, SCOPELA et le CEN Isère. Ce travail en commun a permis de mieux comprendre l’organisation du prélèvement de la végétation par les animaux et les conséquences sur la diversité végétale et la dynamique des ligneux.
Pâturer des surfaces de marais avec des vaches laitières Hervé Ledentu
La ferme d’Hervé Ledentu est une exploitation de bovins laitiers située dans le marais de la Taute, dans le Cotentin. Le marais représente plus de 75% de la SAU de l’exploitation. Le siège d’exploitation étant située dans le marais, la conduite des troupeaux au pâturage sur ces parcelles est « facilitée ».
>> TOUT EN MAINTENANT DE BONNES PERFORMANCES DE CROISSANCE SUR UN LOT DE GÉNISSES ALLAITANTES
La ferme de Raymond Lemonnier est une exploitation de bovins allaitants située au bord du marais de l’Aure, dans le Bessin. L’éleveur connait l’intérêt des surfaces de marais et les intègre pleinement dans l’alimentation du troupeau, particulièrement pour les lots d’animaux à besoins alimentaires plus faibles.
Maximiser la part de pâturé dans la ration des vaches laitières EARL Burnouf
>> MALGRÉ UNE DISPONIBILITÉ EN SURFACE FAIBLE, INFÉRIEURE A 20 ARES PAR ANIMAL
La ferme de Jean-François Burnouf est une exploitation de bovins laitiers située à Urville dans le département de La Manche. Le siège de l’exploitation est situé hors du marais, simplement quelques parcelles humides peuvent être visitées par le troupeau laitier. Le pâturage est privilégié sur les prairies autour du bâtiment considérées comme fertile et semi-humide (bordées de cours d’eau, parfois inondables).
Dans les prairies humides, des ressources fourragères comme les autres Elodie Tournier
>> POUR LES BREBIS ET LES AGNEAUX QUELLES QUE SOIENT LES CONDITIONS CLIMATIQUES
Ayant l’objectif de produire du lait de brebis essentiellement avec les ressources de la ferme, Elodie Tournier a amélioré progressivement la conduite de son troupeau au pâturage. Elle considère aujourd’hui que les prairies humides offrent des ressources fourragères comme les autres : nutritives, relativement appétentes mais aussi fragiles si on oublie de se soucier de l’effet du pâturage sur les végétations.
S'appuyer sur les pelouses sèches embroussaillées Denis Rebreyend
>> POUR PATURER TOT AU PRINTEMPS ET LIMITER LES BESOINS EN FOIN
Lors d’une visite sur la ferme de Julien Van Ee, à Nantes en Rattier, dans le Sud Isère, le 14 mai 2019, Julien a partagé ses méthodes de réouverture progressive de ses parcelles tout en incluant la diversité des ligneux dans l’alimentation de ses brebis et agneaux.
Faire confiance au pâturage sur des pelouses sèches Nicolas Trichet
>> POUR MAITRISER L'EMBROUSSAILLEMENT TOUT EN COUVRANT DES BESOINS FORTS POUR LES ANIMAUX
Présent à la 1ère journée de formation organisé par le Conservatoire d’Espace Naturel Rhône-Alpes avec Scopela en 2018 autour de la valorisation des végétations naturelles et de la maîtrise des dynamiques des ligneux, Nicolas Trichet témoigne sur son expérience de pâturage des pelouses sèches riches en biodiversité.
Valoriser la capacité de report sur pied des friches en été GAEC de Sainte Luce
>> POUR NE PAS DISTRIBUER DE FOIN AUX GÉNISSES EN CAS DE SÉCHERESSE EN ÉTÉ
Lors d’une visite sur la ferme du GAEC de Sainte Luce, en Matheysine, le 11 avril 2019, Bruno a partagé son étonnement devant la réussite du pâturage d’un lot de génisses laitières sur un milieu en friche, inexploité depuis très longtemps, lors de l’épisode de sécheresse de l’été 2018.
Augmenter le pâturage en s'appuyant sur les milieux embroussaillés Julien Van ee
Département de l'Isère - Ovins viande
>> POUR LIMITER LES CHARGES ET GAGNER EN AUTONOMIE
Lors d’une visite sur la ferme de Julien Van Ee, à Nantes en Rattier, dans le Sud Isère, le 14 mai 2019, Julien a partagé ses méthodes de réouverture progressive de ses parcelles tout en incluant la diversité des ligneux dans l’alimentation de ses brebis et agneaux.
Pâturer les surfaces non mécanisables Ferme de la Grangette
>> POUR A LA FOIS RESTAURER L'OUVERTURE DU PAYSAGE ET GAGNER EN AUTONOMIE SUR LE FERME
Lors d’une visite sur la ferme communale de la Grangette, dans le massif de Belledonne, le 12 avril 2019, Romain a présenté l’historique de la ferme pour reconquérir des espaces abandonnés et intégrer des milieux naturels diversifiés pour produire du lait et gagner en autonomie.
Des solutions trouvées pour construire une disponibilité alimentaire... Manuel Gascoin
>> POUR LES BREBIS ET LES AGNEAUX QUELLES QUE SOIENT LES CONDITIONS CLIMATIQUES
Dans un contexte marqué par le « sec » avec des saisons très variables d’une année sur l’autre, Manuel nous livre sa façon de construire un revenu stable en produisant et en vendant des agneaux de qualité sur des prairies, des landes et des bois.
Les ligneux feuillus perçus comme une ressource à part entière Jérôme Pouzergues
>> Le cas d'un arbuste particulièrement apprécié des ovins, le cornouiller sanguin.
Jérôme nous fait part de comment, selon sa conduite de pâturage, il réussit ou non à faire entrer le Cornouiller sanguin dans la ration de ses brebis. Ce retour d’expériences apporte des clés de compréhension du comportement alimentaire des ruminants sur les milieux composés d’herbe et de ligneux feuillus.
De retour des pâtures n°2 : Vers une valorisation économique et écologiques des espaces embroussaillés Récit d'un cheminement collaboratif d'éleveurs et techniciens lotois
Paru en 2019, ce deuxième numéro de la revue du réseau Pâtur'Ajuste « De Retour des Pâtures » présente le récit d'un projet territorial multi-acteurs.
La revue se compose :
d'une bande dessiner pour illustrer
des expériences d'éleveurs pour inspirer
des témoignages de techniciens pour raconter
Ce revue a été élaborée et publiée dans le cadre de l'opération "Accompagnement technique éco-pastoral innovant pour le maintien d’un bon état agro-écologique des milieux ouverts herbacés » coordonnée par le Département du Lot et en partenariat avec SCOPELA, le Parc naturel régional des Causses du Quercy, la Chambre d’agriculture 46, l’Adasea.d’Oc et Vincent Heaumé (naturaliste indépendant).
Broyer puis pâturer pour lutter contre les incendies... Transhumance en Quercy - Gaec de Lapeyre basse
Sur les sites AFPL de Cuzals et Bouziès Saint-Cirq Lapopie du département de Lot, le risque incendie est dans toutes les têtes. Dans les années 50, éleveurs et forestiers se sont trouvés en conflit lors de la plantation de résineux. La gestion forestière étant considérée incompatible avec le pastoralisme. Dans les années 80, conséquence du boisement, il y a eu l'apparition d'incendies marquants (1984, 1989, 1994, 1998...) qui ont ravivé les conflits passés. Aujourd’hui, la création des AFP et la volonté du Département à poursuivre le redéploiement du pâturage sur ces milieux embroussaillés a incité les éleveurs à se repositionner pour répondre à la demande sociétale de lutte préventive contre les incendies. Pour se rassurer, il fallait ouvrir le milieu rapidement. Ainsi, des interventions mécaniques de grande ampleur ont été réalisées. Le pâturage est venu après... Les deux retours d’expériences exposent les réussites et les ajustements d’éleveurs qui ont conduit leurs troupeaux sur des sites AFPL pour maintenir l’ouverture du milieu suite à des interventions mécaniques de plus ou moins grande ampleur.
Influences de la conception du parc de pâturage... Antoine Drion - Arnaud et Angeline Andral
>> ... SUR LE COMPORTEMENT ANIMAL ET LE RENOUVELLEMENT DE LA VÉGÉTATION
Le parc est souvent conçu par simplification du travail et en suivant la croyance "plus c’est grand : plus les animaux trouveront d’eux-mêmes ce qu’il leur faut, plus ils resteront longtemps sur le parc et plus j’y gagne en temps de travail". En réalité, ça ne se passe pas comme ça ! D’un côté, les animaux tournent en rond ou stationnent sur les plateaux au détriment de leur alimentation. Et de l’autre, la ressource végétale diminue en quantité comme en qualité sur les zones très fréquentées au détriment des zones peu attrayantes. Présentation des expériences croisées d’éleveurs équins et ovins.
La palingre se mange ! mais pas n'importe quand ni par n'importe qui... GAEC Croix de Marre - Transhumance en Quercy
>> DE LA PALINGRE EN DÉBUT D’HIVER POUR DES GENISSES EN CROISSANCE >> FAIRE DE LA PALINGRE UN ATOUT LORS D’UNE MISE À L’HERBE PRÉCOCE DES BREBIS
La palingre (brachypode) est bien connue des éleveurs lotois mais elle ne fait pas toujours l’unanimité. Alors qu’elle est souvent décriée, car difficile à faire manger, certains éleveurs lui trouvent des atouts que les autres plantes n’ont pas et souhaitent la maintenir dans les parcelles. Comment expliquer ces contradictions apparentes ? Quels leviers techniques existent pour donner de la valeur à la palingre ?
Et si l'herbe se pâturait aussi l'été !? LEGTA La Vinadie
>> UNE PRATIQUE NOUVELLE TESTÉE PAR LE DIRECTEUR D’EXPLOITATION DE LA FERME DU LYCÉE AGRICOLE DE LA VINADIE, HABITUÉ À VALORISER L’HERBE DES PRAIRIES AU PRINTEMPS ET À L’AUTOMNE.
Bernard expérimente depuis peu le pâturage estival sur un parc embroussaillé. Ce retour d’expérience expose le cheminement par lequel il a changé son regard sur la valeur au pâturage des végétations « mûres ».
Une préparation à la mise-bas en fin d'hiver réussie avec du stock sur pied Eric Simon
>> LE CAS D’UN ÉLEVEUR DU CAUSSE CONVAINCU PAR LA VALEUR DE LA RESSOURCE STOCKÉE SUR PIED
Eric nous présente la conduite pastorale qu’il met en œuvre depuis 2016 pour satisfaire les besoins de ses brebis en fi n de gestation lorsque le stock de foin est épuisé et l’herbe des prairies n’est pas encore démarrée.
Lorsque valorisation des espaces embroussaillés rime avec production Transhumance en Quercy
>> DES BREBIS QUI PÂTURENT, DE LA LUTTE À UN MOIS AVANT LA MISE-BAS.
Les espaces embroussaillés peuvent-ils nourrir mon troupeau ? Beaucoup d’éleveurs lotois se sont posés cette question et d’autres se la posent encore. Ce retour d’expérience met en évidence les leviers techniques mis en place, au fi l des années, par les éleveurs de Transhumance en Quercy, afin de prendre confiance dans ces végétations pour produire des agneaux
Mieux valoriser le pâturage des marais avec des vaches laitières conduite en système maïs ensilage Ferme de Cotten
>> AMÉLIORER LES TRANSITIONS ALIMENTAIRES EN GÉRANT MIEUX LES STOCKS POUR PRIVILÉGIER LE PÂTURAGE DES VACHES LAITIÈRES
Frédéric nous livre son expérience pour augmenter la part de pâturage dans l’alimentation de son troupeau de vaches laitières tout en maintenant le niveau de production et en se facilitant le travail.
Mieux valoriser le foin de marais avec des vaches laitières conduite en système maïs ensilage Gaec de la Calleuse
>> RENOUVELLEMENT DU MÉTIER CHEZ UN ÉLEVEUR DE BOVINS VIANDE
Frédéric nous présente son système bovin allaitant en milieu méditerranéen qui s’appuie aujourd’hui essentiellement sur le pâturage des milieux semi-naturels, sans recours ni aux fourrages conservés, ni aux aliments.
Diminuer la distribution de foin pour pâturer plus Jean-Michel Favier
>> ÉVOLUER VERS UN SYSTÈME PÂTURANT ARTICULÉ À LA VENTE DIRECTE
Suite à la reprise d’une ferme dans le Nord de l’Hérault, Jean Michel explique l’ensemble des changements amorcés afin de quitter un modèle de production qu’il appelle « classique » pour rendre son système d’élevage bovin allaitant plus ancré dans son territoire et plus basé sur les milieux naturels qui l’entourent.
Changer de race pour aller vers un système pastoral Florian Lacroix
>> RETOUR SUR LES ARBITRAGES DE FLORIANX, ÉLEVEUR OVIN ALLAITANT QUI ABANDONNE SES LACAUNES POUR DES CAUSSENARDES
Florian explique ses motivations techniques et socio-économiques pour changer de race. Son choix porte à la fois sur la volonté d’une conduite plus pastorale, sur la santé du troupeau et sur l’organisation du travail.
La conversion en parcelle fourragère après coupe à blanc Aurélien Roux - Sébastien Tholot
Département de la Loire - Bovins lait - Bovins viande
>> QUELS ITINÉRAIRES TECHNIQUES POUR QUELS INVESTISSEMENTS ?
Aurélien et Sébastien, éleveurs dans Pilat, ont mise en place différents itinéraires techniques de conversion de forêts coupées à blanc en parcelles fourragères. À partir de leurs retours d’expériences, voici une analyse comparative des conséquences socio-économiques de deux choix d’itinéraires techniques, qui traduisent des objectifs différent
Passer au pâturage pour réduire sa charge de travail et ses coûts d'alimentation Mathieu Jourjon
Département de l'Ardèche - Caprins lait - Bovins viande - Porcs
Mathieu nous explique comment il a restructuré l’atelier caprin lait sur la ferme, dans l’optique de réduire à la fois les coûts d’alimentation et la charge de travail, en devenant plus pâturant.
La satisfaction au travail ne rime pas nécessairement avec optimisation technici-économique Christophe Monteux
Département de l'Ardèche - Bovins viande - Ovins viande - Caprins
Christophe explique comment ses choix techniques prennent en considération un ensemble d’enjeux. La recherche de plaisir au travail est au cœur de ceux-ci, quitte à assumer de ne viser ni l’optimisation de ses coûts de production, ni la meilleure valorisation commerciale possible. Retour sur les leviers qui lui ont permis d’accéder à un équilibre entre épanouissement au travail, conduite technique des atelier et résultats économiques.
>> POUR RÉDUIRE SA CHARGE DE TRAVAIL ET SES COÛTS DE PRODUCTION
Aurélien aborde comment techniquement il a réussi à faire pâturer une végétation en report sur pied estival par ses vaches laitières en production, et évaluer ensemble les conséquences socio-économiques de cette conduite.
>> GRÂCE AU PÂTURAGE HIVERNAL DES PARCOURS, ET À L’AVANCEMENT DE LA MISE À L’HERBE
Florian explique comment il a fait évoluer la conduite d’alimentation de son troupeau pour réduire ses coûts d’alimentation, grâce au pâturage hivernal et à l’avancement de sa date de mise à l’herbe.
>> EN AJUSTANT SA CONDUITE D’ALLOTEMENT ET EN CONDUISANT UN LOT D’AGNEAUX EN VENTE DIRECTE À L’HERBE
Yves explique les ajustements qu’il envisage pour réduire ses coûts d’alimentation. Il prévoit de réviser son calendrier zootechnique pour améliorer l’adéquation entre les périodes de forts besoins alimentaires et la pousse de l’herbe. Il réfléchit aussi à conduire son petit lot d’agneaux destinés à la vente directe à l’herbe plutôt qu’en bergerie. Les modalités de mises en oeuvre de ces ajustements ainsi que leurs perspectives économiques sont présentées ci-après.
Améliorer la performance socio-économique d'une ferme avicole et ovine Maxime Bacher
>> QUAND L’ATELIER OVIN PÈSE SUR LA CHARGE DE TRAVAIL SANS CONTRIBUER EN CONSÉQUENCE AU REVENU : QUELS LEVIERS TECHNIQUES POUR RETROUVER DE NOUVEAUX ÉQUILIBRES ?
Maxime Bacher raconte l'ensemble des ajustements de la conduite zootechnique et d’alimentation qu'il prévoit de manière à améliorer la performance économique de l’atelier ovin, jusqu’alors peu rentable.
Ajuster ses dates de mise-bas Emmanuel Fayard et Fanny Metrat
>> RÉSULTATS SOCIO-ÉCONOMIQUES ET EFFETS SUR LA COMMERCIALISATION
Emmanuel explique comment il prévoit de faire évoluer leurs périodes de mise-bas pour trouver plus de cohérence entre leur conduite d’alimentation et la disponibilité des ressources pastorales sur la ferme. Nous avons ensemble évalué les conséquences économiques de ces ajustements.
Des choix techniques centrés sur le bien-être animal La ferme de Craux
Les éleveurs expliquent comment ils ont réalisé un ensemble d’ajustements techniques et stratégiques sur la ferme, dans l’optique de faire progresser le bien-être animal tout en assurant des équilibres socio-économiques. Ils ont ajusté leur conduite d’alimentation des chèvres, en devenant plus pâturant et en réduisant fortement la distribution de concentrés. Ils ont adopté une conduite d’élevage des chevreaux sous les mères. Retours sur ces ajustements et leurs conséquences économiques.
Sortir de l'herbe de printemps ! Gaec de l'Esparcette
Au cours des années Claude et Delphine font évoluer le système d’élevage de la ferme familiale. Ce retour d’expérience relate leur progression sur la gestion de l’herbe, de l’usage d’une végétation précoce et toujours verte à l’usage d’une végétation plus tardive et mûre.
Pour avoir une ressource de qualité, il faut la préparer ! GAEC des Hautes Chaumes
Ayant l’objectif de fabriquer du fromage avec du lait produit à l’herbe essentiellement en estive afin de valoriser la flore locale, les associés du GAEC des Hautes Chaumes travaillent à construire une ressource de qualité au pâturage pour leurs vaches laitières en production.
>> UNE OPPORTUNITÉ PERMISE PAR LA RÉCUPÉRATION DE SURFACES BOISÉES
Stéphane, habitué à faire pâturer de l’herbe en croissance et à distribuer du foin, a expérimenté en 2017 le pâturage en sous-bois sur des végétations en report sur le causse de Sauveterre avec deux lots d’animaux aux besoins alimentaires différents : des vaches suitées et des génisses.
Des branches de frênes coupées La ferme du Bout du monde
>> UNE SOLUTION TROUVÉE POUR MAINTENIR LA LACTATION DE SES CHÈVRES EN FIN D’ÉTÉ
Franck nous livre sa méthode pour maintenir une bonne production laitière en fin d’été : depuis 2014, ses chèvres mangent la feuille de frêne, un arbre très présent sur le territoire.
Un calendrier de pâturage élaboré au fil des années La ferme des Cabrioles
>> À PARTIR DE SES PROPRES EXPÉRIENCES ET DE SA PROGRESSION TECHNIQUE
Jeff et Sophie raconte comment ils ont construit leur calendrier de pâturage pour mieux rationaliser le pâturage des surfaces dont ils disposent et nourrir leurs chèvres toute l’année dehors. Retour sur leur démarche !
De retour des pâtures n°1 : A la croisée entre technique et socio-économie Des éleveurs témoignent de leurs choix
Le premier numéro de la revue du réseau Pâtur’Ajuste « De Retour des Pâtures » est parue en décembre 2018. Dans ce premier numéro, 10 retours d’expérience d’éleveurs ont été rédigés à la croisée entre des préoccupations techniques et socio-économiques.
Ce numéro est publié dans le cadre du projet « Préserver la biodiversité des Milieux Herbacés Ouverts en développant et en diffusant l’approche Pâtur’Ajuste », coordonné par Scopela et en partenariat avec le Réseau national d’éleveurs Pâtur’Ajuste, l’INRA de Toulouse, le Parc Naturel Régional du Pilat, l’ADDEAR 42, le Conseil Départemental du Lot, le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, la Chambre d’Agriculture de l’Ardèche, le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche. Le projet « Préserver la biodiversité des Milieux Herbacés Ouverts en développant et en diffusant l’approche Pâtur’Ajuste » est cofinancé par l’Union Européenne, le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, et Scopela. L’Europe s’engage dans le Massif central avec le fonds européen de développement régional.
DONNER UNE PLACE À LA BROUSSAILLE ET À LA BAUCHE POUR ATTEINDRE SES OBJECTIFS DE PRODUCTION GAEC du Clos Perrier
Département d'Isère - Ovins laitiers et allaitants
Vincent Gilbert, comme beaucoup d’éleveurs, a d’abord considéré que ses parcelles de « bauche » (le brachypode) et la broussaille étaient des ressources médiocres, difficiles à faire manger aux brebis, et avec peu d’intérêt zootechnique. L’acquisition de compétences techniques lors des journées collectives a changé son regard et ses pratiques pour valoriser la « bauche » et la broussaille. Il considère aujourd’hui qu’il s’agit de ressources essentielles qu’il intègre volontiers à son système d’alimentation du troupeau.
Guide pédagogique - Travaux pratiques Pâtur'Ajuste Mener une expertise sur le pâturage avec les apprenants en formation agricole
>> Ce guide est destiné aux enseignants, formateurs et responsables d’exploitation agricole qui souhaitent aborder le pâturage avec les apprenants. Il aide à délimiter et à guider le travail d’expertise attendu, en s’appuyant sur la démarche Pâtur’Ajuste.
Guide en version numérique téléchargeable gratuitement Guide en version papier commandable auprès du réseau Pâtur'Ajuste (contact@paturajuste.fr)
Le guide a été élaboré par Scopela, en concertation avec l’Institut de l’élevage (Idele), les enseignants des lycées agricoles du Paraclet et de Genech, la chambre d’agriculture du Nord Pas de Calais et le Conservatoire d’Espace Naturel Des Hauts de France, dans le cadre du programme de maintien de l’agriculture en zone humide co-financé par l’Agence de l’Eau Artois Picardie. Ce programme mené en partenariat avec les agriculteurs et les acteurs locaux, vise à proposer et expérimenter des solutions dans les fermes permettant un équilibre entre le développement d’une agriculture viable et intégrée dans les territoires et la préservation des prairies et de leurs fonctions environnementales (biodiversité, protection de la ressource en eau, lutte contre l’érosion des sols…).
Produire sur des prairies naturelles et diversifiées ADDEAR38 - Des éleveurs et éleveuses isérois.es innovent pour gagner en autonomie dans leur système d'élevage pâturant
>> Des éleveurs des Pré-alpes innovent pour gagner en autonomie.
Revue technique de 96 pages Revue en version numérique téléchargeable gratuitement Revue en version papier commandable auprès de l'Addear 38 ou du réseau Pâtur'Ajuste (stock limité)
Vers plus d’autonomie des systèmes pâturants Ce sont 12 fermes, 25 éleveurs.es des quatre coins de l’Isère (Chartreuse, Vercors, Matheysine, Trièves, Belledonne et des Balcons du Dauphiné) qui se sont constitués GIEE (Groupement d'intérêt économique et Environnemental). Pendant 3 ans, ils ont échangé et construit collectivement des leviers techniques pour répondre à leurs problématiques. En effet, au travers de temps collectifs, de formations, d’appuis individuels, chacun a testé sur sa ferme des ajustements pour améliorer ses pratiques et répondre à ses objectifs de production en valorisant davantage les prairies naturelles et milieux diversifiés, en gagnant en autonomie sur la santé animale et en valorisant la qualité des produits transformés issus de ces pratiques pastorales (lait, viande, laine). Cette revue technique vient capitaliser les résultats de ce collectif. Elle a été rédigée pour des éleveurs, des porteurs de projet à l'installation mais également des techniciens ou enseignants qui cherchent à accompagner sur la valorisation des prairies et des milieux naturels ou les systèmes d'élevage. Elle a pour objet de diffuser les connaissances, les savoir-faire et les trajectoires de leurs changements de pratiques : leur craintes, leurs doutes et leurs réussites. Dans cette revue, vous trouverez des leviers techniques et les fiches retours d’expériences des 12 fermes participantes.
Comment sortir les vaches le plus tôt possible Parc Naturel Régional des Caps et Marais d'Opale - Projet Transaé
Engagé dans le programme européen Transaé pour développer l'agroécologie, Vincent Hamy est agriculteur à Nabringhen et explique les nouvelles méthodes qu'il expérimente pour pouvoir sortir ses vaches le plus tôt possible et devenir autonome en fourrage.
Vincent nous explique comment il a modifié ses pratiques de pâturage et son regard sur les différents types d’herbe dans les prairies naturelles pour réduire son temps de travail pendant la période des foins. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs du Boulonnais et de la Basse Vallée de la Slack animé par le Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, pour mieux valoriser l’herbe au pâturage sur sa ferme avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Ce film a été réalisé avec le soutien financier de :
Assouplir le regard des vétérinaires sur les techniques de conduite du pâturage Mihout S., Agreil C.
La transition agroécologique nécessite pour les systèmes agro-pastoraux de gérer des dynamiques complexes, tant du côté de l’animal (équilibre diététique, état sanitaire, comportement alimentaire) que du côté des végétations (hétérogénéité spatiale, évolution saisonnière, évolutions pluriannuelles).
Ainsi, engager une telle transition nécessite d’articuler dans les systèmes d’élevage valorisant les milieux naturels
i) l’alimentation des ruminants et la production,
ii) la gestion des dynamiques de végétation,
iii) la préservation de l’environnement,
iv) la gestion du risque parasitaire au pâturage.
Néanmoins, à l’heure actuelle, le conseil technique peine à appuyer les éleveurs dans cette voie. Sur le terrain, les éleveurs sont confrontés à des recommandations techniques sur la conduite du pâturage semblant s’opposer entre conseiller agronome et vétérinaire. Pour y remédier, Pâtur’Ajuste apporte des clés méthodologiques qui ont fait leur preuve dans les territoires (élargissement du champ des connaissances, cadre de raisonnement, posture de l’accompagnement…). Ces dernières seront approfondies dans les années à venir avec l’intégration des enjeux sanitaires.
Mihout S., Agreil C.(2019) : “ Assouplir le regard des vétérinaires sur les techniques de conduite du pâturage : retours d’expérience des éleveurs du réseau Pâtur’Ajuste ”, Journées nationales GTV, Nantes 2019, 175-182.
Ajuster ses pratiques de pâturage pour valoriser les végétations diversifiées dans le Morvan Parc Naturel Régional du Morvan
Pâturages du Massif Central
Le Parc naturel régional du Morvan avec l'appui de SCOPELA accompagne les éleveurs dans l'évolution de leurs pratiques de pâturage et la valorisation des différentes végétations disponibles sur leurs fermes. Olivier, éleveur de vaches, brebis et chèvres témoigne de son expérience.
Le Massif central héberge une grande diversité de prairies et surfaces pastorales de pelouses, landes, pré-bois, etc. Nous souhaitons promouvoir cette biodiversité et aider les acteurs territoires à en faire un véritable atout économique pour l’agriculture et le développement du Massif central. L’IPAMAC et ses partenaires ont mis en place depuis 2016 le programme « MOH » dans le but de préserver et de valoriser les Milieux Ouverts Herbacés ainsi que la biodiversité qui leur est liée. « Pâturages du Massif central » est un site internet mis en place par l’IPAMAC pour communiquer sur les actions réalisées par les porteurs de projet, au sein du programme « MOH ». Il tente de laisser la parole aux éleveurs ainsi qu’au différentes équipes techniques des projets. Le site a également vocation à partager les infos et les actualités d’autres structures œuvrant également pour la préservation et la valorisation des Milieux Ouverts Herbacés. Pour plus d'informations : https://paturagesdumassifcentral.fr
Connaître la flore de ses prairies pour mieux pâturer dans le Haut-Languedoc Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc
Pâturages du Massif Central
Partez à la rencontre de Michel et de Laurence, éleveurs sur le territoire du Parc naturel régional du Haut Languedoc, qui ont mis en pratique la démarche "Patur'Ajuste".
Le Massif central héberge une grande diversité de prairies et surfaces pastorales de pelouses, landes, pré-bois, etc. Nous souhaitons promouvoir cette biodiversité et aider les acteurs territoires à en faire un véritable atout économique pour l’agriculture et le développement du Massif central. L’IPAMAC et ses partenaires ont mis en place depuis 2016 le programme « MOH » dans le but de préserver et de valoriser les Milieux Ouverts Herbacés ainsi que la biodiversité qui leur est liée. « Pâturages du Massif central » est un site internet mis en place par l’IPAMAC pour communiquer sur les actions réalisées par les porteurs de projet, au sein du programme « MOH ». Il tente de laisser la parole aux éleveurs ainsi qu’au différentes équipes techniques des projets. Le site a également vocation à partager les infos et les actualités d’autres structures œuvrant également pour la préservation et la valorisation des Milieux Ouverts Herbacés. Pour plus d'informations : https://paturagesdumassifcentral.fr
Réfléchir en collectif pour améliorer ses pratiques pastorales dans le Pilat Parc naturel Régional du Pilat
Pâturages du Massif Central
Aurélien, éleveur dans le Parc naturel régional du Pilat, vous parle de ses pratiques de pâturage et du collectif Pâtur'en Pilat. Les éleveurs de ce collectif accompagnés par le Parc, SCOPELA et l'Addear de la Loire expérimentent au quotidien pour valoriser toute la diversité des pâturages présente sur leurs fermes.
Le Massif central héberge une grande diversité de prairies et surfaces pastorales de pelouses, landes, pré-bois, etc. Nous souhaitons promouvoir cette biodiversité et aider les acteurs territoires à en faire un véritable atout économique pour l’agriculture et le développement du Massif central. L’IPAMAC et ses partenaires ont mis en place depuis 2016 le programme « MOH » dans le but de préserver et de valoriser les Milieux Ouverts Herbacés ainsi que la biodiversité qui leur est liée. « Pâturages du Massif central » est un site internet mis en place par l’IPAMAC pour communiquer sur les actions réalisées par les porteurs de projet, au sein du programme « MOH ». Il tente de laisser la parole aux éleveurs ainsi qu’au différentes équipes techniques des projets. Le site a également vocation à partager les infos et les actualités d’autres structures œuvrant également pour la préservation et la valorisation des Milieux Ouverts Herbacés. Pour plus d'informations : https://paturagesdumassifcentral.fr
Les prairies humides et les tourbières ADMM-FNCivam-CivamEmpreinte
>> La Molinie, une ressource d'été, d'automne et d'arrière saison
Stocker l’herbe sur pied pour la pâturer en été ou en hiver Parc naturel Régional du Pilat - Addear42 - SCOPELA
En élevage, on considère souvent que l’herbe qui pousse doit être pâturée ou récoltée rapidement, faute de quoi elle serait "passée" ou "perdue". En cause, la supposée perte de valeur nutritive ou d’appétence, le gâchis par le piétinement des bêtes ou la diminution de la productivité des parcelles... Des techniques permettent pourtant de constituer des stocks d’herbe et de ligneux "sur pied", puis de les valoriser avec parfois des décalages temporels importants. Voici quelques retours d’expériences issus de réflexions et d’expérimentations d’éleveurs du Pilat.
CETTE FICHE ABORDE LES TECHNIQUES ENVISAGEABLES POUR RÉUSSIR LE PÂTURAGE EN REPORT SUR PIED :
Savoir distinguer les différentes aptitudes au maintien sur pied des végétations.
Adapter le calendrier de reproduction des animaux pour ajuster leurs besoins aux disponibilités fourragères sur la ferme.
Développer les compétences comportementales des animaux pour pâturer en report.
Savoir conduire le pâturage (taille de parc, effectif animal, visites d’observation).
Spécialiser les parcelles pour des saisons données.
UNE DYNAMIQUE COLLECTIVE ÉVOLUTIVE ANCRÉE AU TERRITOIRE En réponse aux besoins exprimés par certains éleveurs du territoire, le Parc du Pilat, en lien avec l'Association Départementale pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural (ADDEAR) de la Loire et avec l'appui technique de SCOPELA, a organisé depuis 2014 des journées de formation. Les apports techniques ont très vite été prolongés par une mise en application concrète dans les fermes et les éleveurs impliqués sont progressivement montés en compétence. Pour donner plus de visibilité au travail qu’ils ont entrepris et orienter la suite des actions à mener, ils se sont regroupés au cours de l’été 2017 au sein du collectif "Pâtur’en Pilat". Loin des recettes toutes faites les agriculteurs apprennent ensemble, chemin faisant. Il s’agit pour chacun(e) de faire tourner sa ferme de manière économe et éco-responsable en composant avec la mosaïque de paysages du Pilat. Cette aventure devient possible en trouvant la synergie entre l’homme, l’animal et son milieu naturel... Chaque expérience individuelle alimente les réflexions du groupe sur le Pilat et est capitalisée au-delà via le réseau Pâtur'Ajuste, un réseau d'éleveurs sur la France entière.
Apprendre aux troupeaux à valoriser les végétations naturelles Parc naturel Régional du Pilat - Addear42 - SCOPELA
Pour réussir la valorisation des prairies naturelles et des parcours embroussaillés, rien de tel qu’un troupeau compétent. Connaissance de la diversité des plantes, capacité à digérer la fibre, savoir-faire pour gérer les toxines, assurance des aplombs pour pâturer dans les pentes, perte et reprise d’état, voilà autant de compétences que les éleveurs peuvent attendre de leur troupeau sans toujours savoir comment les obtenir sur leur ferme. Il n’est en effet jamais facile de savoir distinguer les compétences innées (issues du bagage génétique de telle race ou telle espèce) et les compétences acquises (issues des apprentissages réalisés au cours de la vie de l’animal).
CETTE FICHE ABORDE LES CONDITIONS À RÉUNIR POUR RÉUSSIR L'APPRENTISSAGE ALIMENTAIRE DES TROUPEAUX :
Faire évoluer la génétique du troupeau.
Jouer sur la motivation des animaux en adaptant son mode de conduite parcellaire (chargement instantané, diversification des bouchées, choix des saisons, etc.).
Miser sur la curiosité des jeunes et le mimétisme envers les animaux expérimentés à travers le calendrier d’allotement
UNE DYNAMIQUE COLLECTIVE ÉVOLUTIVE ANCRÉE AU TERRITOIRE En réponse aux besoins exprimés par certains éleveurs du territoire, le Parc du Pilat, en lien avec l'Association Départementale pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural (ADDEAR) de la Loire et avec l'appui technique de SCOPELA, a organisé depuis 2014 des journées de formation. Les apports techniques ont très vite été prolongés par une mise en application concrète dans les fermes et les éleveurs impliqués sont progressivement montés en compétence. Pour donner plus de visibilité au travail qu’ils ont entrepris et orienter la suite des actions à mener, ils se sont regroupés au cours de l’été 2017 au sein du collectif "Pâtur’en Pilat". Loin des recettes toutes faites les agriculteurs apprennent ensemble, chemin faisant. Il s’agit pour chacun(e) de faire tourner sa ferme de manière économe et éco-responsable en composant avec la mosaïque de paysages du Pilat. Cette aventure devient possible en trouvant la synergie entre l’homme, l’animal et son milieu naturel... Chaque expérience individuelle alimente les réflexions du groupe sur le Pilat et est capitalisée au-delà via le réseau Pâtur'Ajuste, un réseau d'éleveurs sur la France entière.
Des pratiques d’élevage pour contenir et valoriser les ligneux dans le Pilat Parc naturel Régional du Pilat - Addear42 - SCOPELA
Les ligneux sont encore souvent vus comme des plantes à faire disparaître des pâtures. Ils sont pourtant pâturables par les animaux et apportent une production fourragère importante en qualité comme en quantité. Beaucoup d’éleveurs ont développé des conduites de la pâture qui s’appuient sur les atouts de ligneux. Les techniques sont variées, car il s’agit de trouver une façon d’adapter la conduite aux conditions particulières de la ferme et du troupeau. Voici quelques retours d’expériences issus de réflexions d'éleveurs du Pilat.
Cette fiche aborde les techniques envisageables pour contenir les ligneux et obtenir la production zootechnique attendue :
Définir ses objectifs en acceptant qu’on peut faire régresser, maintenir, ou laisser progresser les ligneux.
Conduire les troupeaux pour qu’ils parviennent à trouver dans les végétations avec ligneux des fourrages d’aussi bonne valeur que dans les herbacées.
Développer les apprentissages alimentaires pour que les troupeaux sachent reconnaître, sectionner et digérer les ligneux.
Reconnaitre l’intérêt des ligneux sur certaines parcelles dont le sol est superficiel, ou dans les pâtures d’été.
Cibler le pâturage sur les stades les plus sensibles, lorsqu’on veut faire régresser les ligneux.
UNE DYNAMIQUE COLLECTIVE ÉVOLUTIVE ANCRÉE AU TERRITOIRE En réponse aux besoins exprimés par certains éleveurs du territoire, le Parc du Pilat, en lien avec l'Association Départementale pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural (ADDEAR) de la Loire et avec l'appui technique de SCOPELA, a organisé depuis 2014 des journées de formation. Les apports techniques ont très vite été prolongés par une mise en application concrète dans les fermes et les éleveurs impliqués sont progressivement montés en compétence. Pour donner plus de visibilité au travail qu’ils ont entrepris et orienter la suite des actions à mener, ils se sont regroupés au cours de l’été 2017 au sein du collectif "Pâtur’en Pilat". Loin des recettes toutes faites les agriculteurs apprennent ensemble, chemin faisant. Il s’agit pour chacun(e) de faire tourner sa ferme de manière économe et éco-responsable en composant avec la mosaïque de paysages du Pilat. Cette aventure devient possible en trouvant la synergie entre l’homme, l’animal et son milieu naturel... Chaque expérience individuelle alimente les réflexions du groupe sur le Pilat et est capitalisée au-delà via le réseau Pâtur'Ajuste, un réseau d'éleveurs sur la France entière.
Faire pâturer ses animaux en production l'été dans le Pilat Parc naturel Régional du Pilat - Addear42 - SCOPELA
L’été est une saison particulière pour l’alimentation des ruminants : les végétations sont pour la plupart en arrêt de croissance, et les animaux ont des besoins alimentaires spécifiques en fonction de leurs stades physiologiques. Pour réussir la conduite de l’alimentation en été, il existe des techniques variées, qui donnent plus ou moins d’importance au pâturage ou aux fourrages distribués et qui génèrent donc des coûts d’alimentation assez différents. Voici quelques retours d’expérience issus de réflexions d'éleveurs du Pilat.
CETTE FICHE ABORDE LES CONDITIONS À RÉUNIR POUR RÉUSSIR SON PÂTURAGE D'ÉTÉ :
Savoir différencier ses parcelles pour détecter les végétations les plus favorables ;
Spécialiser l’utilisation des parcelles pour certaines périodes et certaines fonctions d’alimentation.
Adapter la taille des parcs et la conduite du troupeau.
Faire évoluer les compétences de son troupeau au pâturage.
Enrichir son regard sur la valeur des plantes au pâturage, réhabiliter les graminées dites "grossières" ou les ligneux.
UNE DYNAMIQUE COLLECTIVE ÉVOLUTIVE ANCRÉE AU TERRITOIRE En réponse aux besoins exprimés par certains éleveurs du territoire, le Parc du Pilat, en lien avec l'Association Départementale pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural (ADDEAR) de la Loire et avec l'appui technique de SCOPELA, a organisé depuis 2014 des journées de formation. Les apports techniques ont très vite été prolongés par une mise en application concrète dans les fermes et les éleveurs impliqués sont progressivement montés en compétence. Pour donner plus de visibilité au travail qu’ils ont entrepris et orienter la suite des actions à mener, ils se sont regroupés au cours de l’été 2017 au sein du collectif "Pâtur’en Pilat". Loin des recettes toutes faites les agriculteurs apprennent ensemble, chemin faisant. Il s’agit pour chacun(e) de faire tourner sa ferme de manière économe et éco-responsable en composant avec la mosaïque de paysages du Pilat. Cette aventure devient possible en trouvant la synergie entre l’homme, l’animal et son milieu naturel... Chaque expérience individuelle alimente les réflexions du groupe sur le Pilat et est capitalisée au-delà via le réseau Pâtur'Ajuste, un réseau d'éleveurs sur la France entière.
Le pâturage des prairies permanentes Addear38 - SCOPELA
>> Des éleveurs des Pré-alpes innovent pour gagner en autonomie.
Revue technique illustrant des témoignages, résultats de mises en œuvre concrètes. 2 à 3 pages par ferme sur un thème technique.
Exemple de thème technique : maitriser la ronce par le pâturage de bovins allaitants, rénover sa prairie permanente sans retourner ni semer, etc.
Des éleveurs issus de Chartreuse, Belledonne, sud-Isère, Trièves, Matheysine, Vercors et Diois se sont réunis pour améliorer leur technique de valorisation des surfaces fourragères (prairies naturelles, pelouses sèches, landes, milieux humides, sous-bois...). Réunis en 3 groupes, ces 60 à 70 éleveurs se sont rencontrés 9 fois en 2 ans, pour échanger, se former et construire collectivement des ajustements techniques. De journée en journée, ils ont précisé leurs problématiques et testé des ajustements dans leurs fermes pour atteindre leurs objectifs de production et de maîtrise des végétations. Cette revue technique fait partie de la capitalisation engagée pour faire connaître les savoir-faire développés collectivement dans ces groupes. Regroupés en deux dossier techniques, 12 études de cas ont été sélectionnées parmi les fermes participantes au projet.
Maîtriser l’évolution des végétations herbacées Addear38 - SCOPELA
L’herbe, une ressource aux mille facettes Les végétations herbacées sont très différentes les unes des autres. Le plus souvent, on se limite à les distinguer par des différences de productivité et de valeur nutritive. Mais beaucoup d’autres caractéristiques sont intéressantes et doivent être prises en compte pour saisir l’utilité des végétations herbacées en élevage. L’herbe offre des ressources fourragères bien plus variées et plus riches.
Cette fiche technique a été rédigée à partir des échanges et des expérimentations menées par trois groupes d’éleveurs des massifs de laChartreuse, de Belledonne, du sud-Isère, du Vercors et du Diois. Depuis début 2014, ces éleveurs se rencontrent régulièrement sur leurs fermes et améliorent collectivement leurs savoir-faire pour valoriser les végétations hétérogènes.
Les landes à callune : une ressource souple pour le pâturage ADMM-FNCivam-CivamEmpreinte
Maîtriser l’embroussaillement - Pâturer ou broyer ? Addear38 - SCOPELA
D’abord décider l’objectif d’évolution des ligneux dans la parcelle
Avant de choisir les techniques que l’on va utiliser, il est toujours important de réfléchir en amont pour décider si on souhaite :
Faire régresser les ligneux ?
Maintenir l’abondance des ligneux ?
Faire progresser les ligneux ?
Cette fiche technique a été rédigée à partir des échanges et des expérimentations menées par trois groupes d’éleveurs des massifs de laChartreuse, de Belledonne, du sud-Isère, du Vercors et du Diois. Depuis début 2014, ces éleveurs se rencontrent régulièrement sur leurs fermes et améliorent collectivement leurs savoir-faire pour valoriser les végétations hétérogènes.
Guide de gestion des milieux embroussaillés Bords de Loire
Sur le territoire de Saumur Agglo, la réaction à la déprise agricole a été un travail de mobilisation en faveur de la réouverture des prairies inondables délaissées. Les pratiques des éleveurs locaux et des techniques de gestion pastorale, empruntées aux zones de montagne, ont été appliquées. Pour que ce travail puisse aider, elles sont rassemblées dans un guide de gestion des milieux prairiaux embroussaillés bords de Loire. Ce guide est le fruit s'une collaboration entre les éleveurs, les collectivités du territoire et la Chambre d'Agriculture de Maine et Loire.
Permettant de réaliser un état des lieux de sa situation et proposant des alternatives efficaces grâce au pâturage, ce document offre de transformer l’abandon d’une parcelle en une prairie ouverte et riche de sa végétation naturelle.
Façonner la diversité des ressources pastorales, un atout pour répondre aux besoins des animaux en orientant les dynamiques de végétation Agreil C.
Agreil C. (2014) : “ Façonner la diversité des ressources pastorales, un atout pour répondre aux besoins des animaux en orientant les dynamiques de végétation ”, Hors-série PASTUm Espaces pastoraux, espaces de productions agricoles, 45-59.
Sylvopastoralisme Relancer l'activité sur les Causses du Quercy
Le Parc a décidé de lancer une dynamique territoriale et collective en faveur des activités sylvopastorales. L’organisation d’une filière spécifique doit être étudiée avec tous les partenaires : éleveurs, propriétaires, experts forestiers, exploitants forestiers, transformateurs, artisans et constructeurs. Elle aura l’ambition de mobiliser et former les acteurs, favoriser les démarches et les équipements collectifs (plateformes, matériel, etc), accompagner et coordonner l’exploitation sylvicole et pastorale (planification, expertise, suivi) et favoriser l’émergence de filières locales (scieries, réseaux de chaleur, etc) en activant la demande.
Ce document technique est issu d’une première action engagée en partenariat avec les acteurs lotois des filières agricoles et forestières en 2011. Il vise à décrire, par des exemples concrets, les principes du sylvopastoralisme et à formaliser des recommandations pour la mise en oeuvre d’un projet sylvopastoral sur le Parc. Son ambition est de montrer que le sylvopastoralisme reste une des manières les plus efficaces de valoriser nos espaces boisés.
Comité de rédaction: PNRCQ, CA 46, ADASEA 46, SCOPELA, CRPF Midi-Pyrénées, IDF - Ont aussi participé : CG 46, DDT du Lot
Une approche sylvopastorale incontournable pour la mise en valeur des milieux boisés difficiles Guérin G.
Les espaces boisés méditerranéens sont souvent des espaces difficiles à mettre en valeur car ils sont en marge des pratiques et marchés actuels et ne répondent pas aux modes de développement «classiques». L’auteur, sylvo-pastoraliste convaincu, nous montre comment une valorisation combinée sylvicole et pastorale de ces espaces peut permettre à ces territoires d’atteindre des seuils techniques et économiques suffisants et les faire sortir ainsi de leur marginalité.
RESUME De vastes espaces boisés sont issus de l’abandon des pratiques anciennes (cultures, pâturage, cueillettes diverses). Les utilisations spécialisées y sont rares : taillis vieillissants et peu de produits « nobles » ou pâturage d’appoint sans pérennité visible. Ces types de couverts très répandus ne pourront être mis en valeur qu’en combinant interventions sur les arbres et impacts du pâturage. Ce n’est qu’à ce prix que la combinaison des différentes activités sera rentable. Le peuplement boisé en sort bonifié et les qualités écologiques de ces milieux sont améliorées.
Guérin G., (2013) : “ Une approche sylvopastorale incontournable pour la mise en valeur des milieux boisés difficiles”. forêt méditerranéenne t. XXXIV, n° 2, juin 2013, 121-127.
La gestion pastorale des milieux naturels : mise en oeuvre des MAE-t et gestion adaptative avec la démarche PATUR’AJUSTE Agreil et al.
Agreil C., Barthel S., Barret J., Danneels P., Greff N., Guerin G., Guignier C., Mailland-Rosset S., MagdaD., Meignen R., Mestelan P., de Sainte Marie C. (2011) : “ La gestion pastorale des milieux naturels : mise en œuvre des MAE-t et gestion adaptative avec la démarche PATUR’AJUSTE ”, Fourrages, 208, 293-303.
Organiser l'utilisation d'une parcelle pour nourrir ses animaux et piloter l'évolution de sa végétation CENLR-SCOPELA-CivamEmpreinte
Reconsidérer ce qui fait la valeur d'une ressource CENLR-SCOPELA-CivamEmpreinte
Des troupeaux et des hommes en espaces naturels CREN Rhône Alpes, Agreil C. et Greff N.
Ce guide publié en 2008 fait le point sur les connaissances disponibles pour s’engager dans une gestion pastorale dynamique. Il comprend tout d’abord 4 grandes parties : la végétation, le troupeau, le parasitisme et le partenariat avec les éleveurs. Dans une partie finale, le guide propose quelques clés permettant de concevoir et de mettre en œuvre la démarche Pâtur’Ajuste : programmation de la conduite, observation des résultats et ajustements de la conduite.
Cordonné par Cyril Agreil et Nicolas Greff, édité par le CREN Rhône Alpes.
Qualifier les surfaces pastorales pour combiner le renouvellement des ressources alimentaires et la maîtrise des couverts végétaux. Acquis, enjeux et questions actuelles. Guérin G. et Agreil C.
RESUME – Les surfaces pastorales se situent au croisement des enjeux d’alimentation des troupeaux et des enjeux de maintien de la qualité environnementale des milieux. Nous proposons dans cette synthèse de faire le point sur les méthodes et référentiels aujourd’hui disponibles pour qualifier les surfaces pastorales et concevoir leurs modalités d’utilisation par l’élevage. Notre analyse critique se focalise sur leur cohérence pour traiter de la conduite des troupeaux en production sur des végétations qui sont par nature très hétérogènes, et sur leur pertinence pour aider à évaluer les résultats obtenus et concevoir des ajustements de pratiques. Cette analyse nous amène à souligner le fait que la connexion des enjeux de production agricole et des enjeux environnementaux se fera d’autant plus facilement que l’activité pastorale sera considérée comme une activité véritablement productrice de ses ressources alimentaires, sur des pas de temps pluriannuels, et non pas comme une activité subissant la production végétale du milieu et le comportement spontané du troupeau. Il y a ainsi des exigences claires à se fixer pour le choix et le développement des méthodes et référentiels de qualification des surfaces pastorales, afin de renouveler le conseil et l’autoévaluation.
Guérin G., Agreil C. (2007) : “ Qualifier les surfaces pastorales pour combiner le renouvellement des ressources alimentaires et la maîtrise des couverts végétaux. Acquis, enjeux et questions actuelles”. Renc. Rech. Ruminants, Paris, 2007, 14, 145-152.
Des broussailles au menu INRA - Meuret M. et Agreil C.
Cette petite plaquette de 4 page présente de façon illustrée et pédagogique l’intérêt des broussailles pour l’alimentation des ruminants d’élevage. Leur valeur alimentaire et leur fonction stratégique dans les campagnes de pâturage sont présentés.
Rédigée par Michel Meuret et Cyril Agreil, éditée par l’INRA d’Avignon. Elle mobilise des résultats obtenus en partenariat avec l’Institut de l’Elevage et avec les services pastoraux des régions PACA et Langudoc-Roussillon.
Faire pâturer des sites naturels INRA - Meuret M. et Agreil C. et FCEN Millot N.
Cette petite plaquette de 4 page présente de façon illustrée et pédagogique comment conserver des milieux naturels et des espèces remarquables en offrant à un troupeau domestique une alimentation de qualité. Elle discute la notion d'animal adapté, d'éducation, de chargement au pâturage, de "parc-habitats", de valeur alimentaire.
Rédigée par Michel Meuret et Cyril Agreil de l'INRA et la Fédération des conservatoires d'espaces naturels.
Caractériser les saisons-pratiques pour comprendre l'organisation d'une campagne de pâturage Bellon S., Girard N., Guérin G.
Bellon S., Girard N., Guérin G. (1999) : “ Caractériser les saisons-pratiques pour comprendre l'oganisation d'une campagne de pâturage ”, Fourrages, 158, 115-132.