Bagages génétiques et apprentissages >> Un équilibre à trouver pour piloter les comportements et les performances animales.
La race des animaux d’élevage est souvent mise en avant pour distinguer des aptitudes de production, des comportements ou des adaptations au terroir. Pourtant les contradictions entre éleveurs sur les traits supposés de telle ou telle race témoignent des difficultés que nous avons tous pour distinguer réellement ce qui relève de l’inné (le bagage génétique) ou de l’acquis (les apprentissages en fonction des conditions de vie et des pratiques d’élevage).
Cette fiche ne cherche pas à trancher de façon catégorique en faveur de l’inné ou de l’acquis. Les éthologues ont depuis longtemps montré que les deux sont en interaction. Elle constitue une aide pour ne pas tomber dans l’écueil du déterminisme génétique. Elle alimente la réflexion en considérant que le choix de la race ouvre certes des possibilités mais que ce sont les pratiques de l’éleveur qui accompagnent l’animal vers l’expression de comportements adaptés aux objectifs de production qu’il s’est fixés.
Concevoir la conduite technique >> à l'échelle parcellaire, en lien avec ses objectifs d'élevage.
L'alimentation des troupeaux au pâturage doit être raisonnée en fonction des cycles annuels et de 'l’évolution des végétations semi-naturelles. Aucune "recette" simple n'existe pour maîtriser ces dynamiques végétales et en même temps nourrir le troupeau. Trop souvent les éleveurs subissent les végétations plus qu'ils ne les pilotent et ont recours à la mécanisation pour rattraper ce que les animaux n'ont pas pu faire. Pourtant, certains éleveurs conçoivent le pâturage comme un moyen d'action sur le milieu, pour construire des ressources fourragères pour aujourd’hui et pour demain.
Cette fiche cherche à identifier la façon de concevoir la conduite technique des parcelles au cours de l'année. Pour cela, un petit catalogue de principes techniques permettant d'atteindre ses objectifs en jouant sur les processus biologiques est présenté dans les pages centrales.
Voici quelques-uns de ces principes :
- pour améliorer le report sur pied et la diversité floristique,
- pour limiter les refus,
- pour renouveler le feuillage accessible au troupeau,
- pour maintenir la productivité végétale,
- etc.
Préférences alimentaires au pâturage >> La conduite de l’éleveur joue un rôle primordial dans le pilotage de l’expression des préférences alimentaires.
La race des animaux d’élevage est souvent mise en avant pour distinguer des aptitudes de production, des comportements ou des adaptations au terroir. Pourtant les contradictions entre éleveurs sur les traits supposés de telle ou telle race témoignent des difficultés que nous avons tous pour distinguer réellement ce qui relève de l’inné (le bagage génétique) ou de l’acquis (les apprentissages en fonction des conditions de vie et des pratiques d’élevage).
Cette fiche ne cherche pas à trancher de façon catégorique en faveur de l’inné ou de l’acquis. Les éthologues ont depuis longtemps montré que les deux sont en interaction. Elle constitue une aide pour ne pas tomber dans l’écueil du déterminisme génétique. Elle alimente la réflexion en considérant que le choix de la race ouvre certes des possibilités mais que ce sont les pratiques de l’éleveur qui accompagnent l’animal vers l’expression de comportements adaptés aux objectifs de production qu’il s’est fixés.
REPRENDRE LES RÊNES POUR LES GÉRER AU MIEUX, NOS REINES DE BESTIOLES ! Ferme d'Esbintz
Département d'Ariège - Ovins allaitants
>>GÉRER LE PARASITISME AU PÂTURAGE EN AYANT PEU RECOURS À LA CHIMIE SANS PERDRE DE VUE LA GESTION DES DYNAMIQUES DES VÉGÉTATIONS.
Ces dernières années, Mathias a raisonné la gestion du pâturage en mettant l’accent sur l’évitement du risque parasitaire d’herbage et non sur la gestion des dynamiques des végétations naturelles. La conduite de ses animaux qu’il met en place, dans son système particulier (transhumance estivale, variabilités météorologiques montagnardes…) pour éviter le risque plutôt que d’avoir à l’éliminer par voie chimique ou naturelle, entraîne des implications sur l’évolution des végétations spontanées de sa ferme. Évolution qu’il ne souhaite pas forcément, tel le développement de la ronce dans certains secteurs.
Accroître la valeur alimentaire d'une lande embroussaillée pour des brebis en lutte GAEC le Cayre
Département du Lot - Ovins viande
>> LE REFEND COMME OUTIL DE LA CONDUITE DU PÂTURAGE
Pierre et Martine Pégourié, aujourd’hui proches de la retraite, conduisent depuis de nombreuses années un élevage d’ovins viande avec un système très pâturant qui valorise fortement les surfaces de parcours.
Intégrer une pratique de transhumance hivernale dans son système d'élevage GAEC Revenons à nos moutons
Département de la Corrèze et du Lot - Ovins viande
>> DES ÉLEVEURS ET BREBIS LIMOUSINS À LA DÉCOUVERTE DES CAUSSES DU QUERCY
Ce retour d’expérience présente la séquence de transhumance hivernale du GAEC Revenons à nos moutons. Deux mois pendant lesquels Lise et Fabrice ont conduit 250 brebis de race Limousine sur les coteaux d’Espagnac-Sainte-Eulalie dans la Vallée du Célé à 180 km de leur siège d’exploitation. Ce fut, pour tous (les hommes, les animaux et les végétations) leur première fois en 2021.
Apprendre aux vaches laitières conduites en robot de traite à mieux valoriser l'herbe GAEC Warem
Département du Nord - Bovins lait
>> QUITTE A AVANCER OU RETARDER LEUR AGE A LA REPRODUCTION
Jean Martial nous fait part de son expérience sur l’élevage des génisses au pâturage et au foin et des résultats sur le changement de comportement qu’il a constaté lorsqu’elles sont devenues laitières. Son expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs de la Basse Vallée de la Slack animé par le Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, pour mieux valoriser l’herbe au pâturage avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Influences de la conception du parc de pâturage... Antoine Drion - Arnaud et Angeline Andral
Département du Lot - Ovins viande - Equins
>> ... SUR LE COMPORTEMENT ANIMAL ET LE RENOUVELLEMENT DE LA VÉGÉTATION
Le parc est souvent conçu par simplification du travail et en suivant la croyance "plus c’est grand : plus les animaux trouveront d’eux-mêmes ce qu’il leur faut, plus ils resteront longtemps sur le parc et plus j’y gagne en temps de travail". En réalité, ça ne se passe pas comme ça ! D’un côté, les animaux tournent en rond ou stationnent sur les plateaux au détriment de leur alimentation. Et de l’autre, la ressource végétale diminue en quantité comme en qualité sur les zones très fréquentées au détriment des zones peu attrayantes. Présentation des expériences croisées d’éleveurs équins et ovins.
Mieux valoriser le foin de marais avec des vaches laitières conduite en système maïs ensilage Gaec de la Calleuse
Département du Pas-de-Calais - Bovins lait
>> LIMITER LES REFUS À L’AUGE ET AU PÂTURAGE POUR AMÉLIORER L’AUTONOMIE ÉCONOMIQUE DE LA FERME
Gilbert Doret nous livre son expérience pour améliorer le résultat économique de son exploitation.
Articuler la garde et le parc Gaec des Bergonnes
Département de l'Ain - Ovins lait et Caprins
>> UNE SOLUTION TROUVÉE POUR MAINTENIR LA QUANTITÉ DE FROMAGES PRODUITS TOUT AU LONG DE LA LACTATION
Pierre nous livre sa méthode pour faire du lait sur des parcours grâce à l’alternance de la pratique de garde et de la conduite en parc.