>>GÉRER LE PARASITISME AU PÂTURAGE EN AYANT PEU RECOURS À LA CHIMIE SANS PERDRE DE VUE LA GESTION DES DYNAMIQUES DES VÉGÉTATIONS.
Ces dernières années, Mathias a raisonné la gestion du pâturage en mettant l’accent sur l’évitement du risque parasitaire d’herbage et non sur la gestion des dynamiques des végétations naturelles. La conduite de ses animaux qu’il met en place, dans son système particulier (transhumance estivale, variabilités météorologiques montagnardes…) pour éviter le risque plutôt que d’avoir à l’éliminer par voie chimique ou naturelle, entraîne des implications sur l’évolution des végétations spontanées de sa ferme. Évolution qu’il ne souhaite pas forcément, tel le développement de la ronce dans certains secteurs.
FAIRE REVENIR DE L’HERBE SUR UNE ANCIENNE CULTURE DE MELON Ferme de Darius Filipiak
Objet de ce retour d’expérience PRÉSENTER UNE EXPÉRIMENTATION METTANT EN AVANT LE PÂTURAGE POUR FAIRE RÉGRESSER DES PLANTES NON FOURRAGÈRES SUR UNE ANCIENNE PARCELLE CULTIVÉE ET ACCOMPAGNER LE RETOUR D’UN COUVERT HERBACÉ FOURRAGER >> en comprenant les processus écologiques en jeu et en approfondissant les observations saisonnières de la végétation.
INTÉGRER LA MAÎTRISE DU RISQUE PARASITAIRE DANS LE PILOTAGE DU PÂTURAGE Ferme de Bérengère Guillou
>> UN AJUSTEMENT DES PRATIQUES DE PÂTURAGE UNIQUEMENT EN PÉRIODE DE RISQUE PARASITAIRE ÉLEVÉ
Bérengère est installée depuis 20 ans en élevage de chevaux en Isère. Elle élève des chevaux de race Akhal-Teké destinés à l’endurance sur une cinquantaine d’hectares de prairies naturelles et de sous-bois. L’éleveuse ne possède pas de bâtiment. Les animaux sont élevés en plein air toute l’année. Depuis 9 ans, l’éleveuse a arrêté progressivement les vermifuges chimiques. Aujourd’hui, l’état sanitaire du troupeau la satisfait. Néanmoins, pour se rassurer, elle porte depuis peu une attention particulière à ses pratiques de pâturage lors des périodes durant lesquelles elle juge que le risque parasitaire est le plus élevé sur sa ferme.