Programmer et enregistrer sa chaîne et pâturage et de récolte Outil finalisé en janvier 2021
Cet outil répond à la volonté des éleveurs adhérents au réseau Pâtur’Ajuste :
> de piloter sereinement leur conduite à l’échelle du système en s’assurant de disposer d’une ressource au pâturage adaptée aux besoins des troupeaux aux différentes époques de l’année, et de stocks suffisants,
> d’allonger la période de pâturage en s’appuyant sur la diversité des végétations,
> de sécuriser leur système d’alimentation en considérant les aléas climatiques,
> d’anticiper les implications intra et inter annuelles de chaque pratique afin d’éviter d’avoir recours à la mécanisation,
> d’ajuster leurs pratiques d’une année sur l’autre en fonction des résultats obtenus,
> d’intégrer de nouvelles parcelles dans la chaîne de pâturage en assumant l’expérimentation.
Le prototype a été confectionné en décembre 2018. Il a été testé en 2019 par une dizaine d’éleveurs du réseau souhaitant de répondre à des problématiques variées : suivre ou programmer sa chaîne de pâturage lors de son installation, tester un changement de pratique, résoudre une baisse de productivité de surfaces, maitriser l’infestation parasitaire... L’objectif de ces tests était de mieux cerner les attentes des adhérents vis-à-vis de ce calendrier, de l’améliorer (forme et fond), d’identifier les conditions de sa diffusion, etc.
L'outil a été finalisé en janvier 2021.
Nous avons bien en tête que c’est un outil papier imposant et que certains l’auraient préféré circulaire ou cartographique ou photographique voire même sous la forme d’une appli… Nous espérons qu’il est néanmoins fonctionnel et qu’il vous accompagnera tout au long de votre campagne de pâturage. L’essentiel est qu’il recèle toutes les spécificités de Pâtur’Ajuste et qu’il contient toujours les stickers pour s’amuser !
Cet outil, réservé aux adhérents, est commandable auprès de contact@paturajuste.fr
Il n'en existe pas de version électronique.
Saisonnaliser sa conduite au pâturage >> Pour donner plus de place au pâturage dans son système d’alimentation : faire varier ses pratiques en fonction des saisons et de la demande alimentaire est une solution...
Comment sera l’année prochaine ?
"Les saisons changent !" Pour certains, elles sont plus marquées, pour d’autres plus mouvantes qu’avant. Impossible de connaître à l’avance la durée et l’intensité des saisons. Comment appréhender sereinement son année au pâturage sans subir les aléas météorologiques ?
Cette fiche vise à prendre la main sur le « ça dépend » pour moins subir les variabilités climatiques. Elle aide à identifier les saisons et leurs variabilités ainsi que les différentes saisonnalités des végétations et des troupeaux sur la ferme. Puis, elle présente des leviers techniques pour faire au mieux et à long terme avec ces variabilités saisonnières, c’est-à-dire à : prévoir le « trop » ou le « pas assez » dans la programmation de la campagne de pâturage et à réfléchir à des sécurités.
Comprendre les liens entre les pratiques et la végétation
L’outil « comprendre les liens entre les pratiques et la végétation » répond à la difficulté récurrente des éleveurs pour caractériser la végétation des milieux agro-pastoraux. Il a été coconstruit par des conseillers et des éleveurs du Réseau Pâtur’Ajuste. Il se veut simple d’utilisation et opérationnel.
Son inscription dans la démarche Pâtur’Ajuste apporte son originalité et sa plus-value par rapport aux autres outils de diagnostic existants. En partant d’une caractérisation de la végétation, l’outil apporte une aide à l’interprétation de son fonctionnement. Il laisse la liberté à l’éleveur de choisir un rôle pour la parcelle dans son système d’alimentation et permet d’affiner les pratiques à mettre en place pour répondre aux objectifs de production.
Cet outil, réservé aux adhérents, est commandable auprès de contact@paturajuste.fr
Il n'en existe pas de version électronique.
Faire évoluer la végétation par les pratiques >> Si la végétation en place dépend des conditions pédoclimatiques, elle dépend aussi fortement des pratiques agricoles : il est possible de faire évoluer la végétation pour qu’elle réponde mieux aux attentes de chacun.
La diversité des surfaces composant un parcellaire constitue un atout pour offrir une large disponibilité alimentaire au cours de l’année et faciliter l’organisation du pâturage et de la fauche. Mais toutes les fermes ne disposent pas spontanément de cette diversité.
Certaines ont besoin de la construire pour renforcer la cohérence technique et économique de leur système d’élevage.
Cette fiche permet de préciser les caractéristiques que l’on attend de la végétation pour contribuer aux ressources alimentaires souhaitées. Elle aide ensuite à raisonner les pratiques pour maintenir ou faire évoluer la végétation au cours des années. Elle donne des clefs pour sortir de la spécialisation printanière des surfaces héritée ou créée sur la ferme.
Les refus au pâturage
Au pâturage, certaines plantes qu’on pensait pouvoir faire manger sont en fait refusées par le troupeau, à un moment donné, dans une parcelle donnée. Souvent, ce refus sera un aliment pour plus tard ou pour d’autres animaux. Quand ce refus est prévu pour être pâturé plus tard, on parle de report volontaire, pas de refus subi. Quand ce refus n’est pas prévu, on constate que la végétation devient hétérogène. Il arrive qu’on décide d’intervenir dessus mécaniquement car certains refus s’étendent et font craindre des dérives de flore. Mais il peut être intéressant de faire évoluer ses techniques pour réussir à faire consommer ces plantes au troupeau.
Qu’est-ce qu’un refus ? Qu’est-ce qu’il indique ? Comment faire avec les refus, en fonction de ses objectifs, et en limitant les coûts et le temps de travail ? Cette fiche vise une remise en question, en nuance, de la notion de refus au pâturage, en partant de divers constats et retours d’expériences des éleveurs du réseau Pâtur’Ajuste.
Concevoir la conduite technique >> à l'échelle parcellaire, en lien avec ses objectifs d'élevage.
L'alimentation des troupeaux au pâturage doit être raisonnée en fonction des cycles annuels et de 'l’évolution des végétations semi-naturelles. Aucune "recette" simple n'existe pour maîtriser ces dynamiques végétales et en même temps nourrir le troupeau. Trop souvent les éleveurs subissent les végétations plus qu'ils ne les pilotent et ont recours à la mécanisation pour rattraper ce que les animaux n'ont pas pu faire. Pourtant, certains éleveurs conçoivent le pâturage comme un moyen d'action sur le milieu, pour construire des ressources fourragères pour aujourd’hui et pour demain.
Cette fiche cherche à identifier la façon de concevoir la conduite technique des parcelles au cours de l'année. Pour cela, un petit catalogue de principes techniques permettant d'atteindre ses objectifs en jouant sur les processus biologiques est présenté dans les pages centrales.
Voici quelques-uns de ces principes :
- pour améliorer le report sur pied et la diversité floristique,
- pour limiter les refus,
- pour renouveler le feuillage accessible au troupeau,
- pour maintenir la productivité végétale,
- etc.
Savoir clarifier ses objectifs >> en lien avec la conduite à mettre en oeuvre sur une parcelle.
La mise en place de pratiques qui permettent d’augmenter le rendement et de consommer des herbes jeunes de forte valeur nutritive est souvent recherchée. Or, si ces objectifs sont relativement cohérents avec la volonté de distribuer une alimentation standardisée et contrôlée en bâtiment, ils amènent des difficultés dans les exploitations tournées vers le pâturage et les surfaces diversifiées, avec un risque accru de devoir broyer les refus, d'épuiser le milieu ou de délaisser les surfaces dites « moins productives ».
Cette fiche cherche donc à élargir le champ des qualités attendues sur une parcelle et donne des pistes pour définir des objectifs cohérents avec les pratiques qu’il sera possible de mettre en œuvre.
UN ÉLEVAGE LAITIER QUI S’EST LANCÉ DANS LA VALORISATION DES MÂLES GAEC les vachers de Morère
Département d'Ariège - Bovins laitiers et allaitants
Avec la passion de l’élevage et du fromage chevillée au corps et avec un double objectif général d’être heureux dans son travail et de perfectionner ce qu’il fait, Bert-Jan a mis en place une spécificité supplémentaire de sa ferme depuis 2016 et l’installation de sa nouvelle associée : « on garde tout le monde » ! Et cela depuis quelques années… Un nouveau cap dans sa vie et dans celle de la ferme.
Questionner la taille d'un troupeau en pâturage continu dans un contexte de sécheresses à répétition La ferme de Ludovic Gay
Département de la Loire - Bovins et ovins viande
>> POUR PÉRENNISER LA PRODUCTIVITÉ DES PRAIRIES NATURELLES
Ludovic est éleveur de bovins et ovins allaitants. Depuis l’arrivée des étés longs et secs, il y a maintenant 4 ans, il constate que beaucoup de prairies se dégradent en terme de productivité (-50%). En parallèle, la taille du troupeau a augmenté pour faire face à une demande croissante dans les magasins. Ces deux éléments pénalise l’autonomie fourragère de la ferme : l’éleveur achète beaucoup de fourrage pour nourrir ses animaux.
Réfléchir le nombre et les périodes des prélèvements selon les années GAEC La ferme au son des cloches
Département de la Loire - Bovins lait
>> POUR PÉRENNISER LES FONCTIONS D’UNE PRAIRIE NATURELLE
La ferme au son des cloches se situe au Nord-Ouest du Parc du Pilat, à 550 m d’altitude. L’évolution climatique de ces dernières années (3-4ans) entraîne des étés de plus en plus longs et des automnes de plus en plus réduits (voire inexistants). Dans ce contexte, Olivier et Anne-Laure requestionnent leurs pratiques...
Assurer un temps de finition des boeaufs au pâturage suffisant (4 mois) EARL des Mets dessus
Département de la Côte d'or - Bovins viande
>> EN SÉCURISANT UNE RESSOURCE DE QUALITÉ AU PÂTURAGE DU DÉBUT DE PRINTEMPS AU DÉBUT D’ÉTÉ et EN S’APPUYANT SUR LES QUALITÉS AGROÉCOLOGIQUES DES VÉGÉTATIONS NATURELLES
Fort d’une longue expérience, Guillaume est un spécialiste de la culture en Agriculture Biologique de nombreuses sortes de céréales et autres plantes comme les lentilles pour la consommation humaine. Depuis 6 ans, il s’est engagé et passionné à produire des bœufs finis à l’herbe pour assurer au client une viande de très bonne qualité, qui participe au maintien de prairies sur le territoire et provenant d’animaux peu stressés.
Le pâturage des haies et des arbustes Ferme du Défriché
Département du Nord - Bovins viande
>> POUR OFFRIR UNE RESSOURCE ALIMENTAIRE APPRÉCIÉE DES ANIMAUX ET LIMITER LA MÉCANISATION
Antoine nous explique comment il voit l’intérêt des haies dans l’exploitation du lycée agricole du Défriché, notamment pour contribuer au pâturage en été, dans un contexte de sécheresse de plus en plus fréquente. Cette expérience a été suivie dans le cadre du collectif d’éleveurs animé par le Parc Naturel Régional de l’Avesnois, pour mieux valoriser les prairies naturelles avec la démarche Pâtur’Ajuste.
Choisir de maintenir ou faire régresser la broussaille Ferme de Marie Truc-Vallet
Département de l'Isère- Capins et bovins lait
>> EN FONCTION DES USAGES SOUHAITÉS SUR SES PARCELLES, DANS UN SYSTÈME EN FORTE TRANSITION.
Dans un système de production et commercialisation qui va changer fortement sur la ferme d’ici 2 ans, avec un contexte foncier instable, Marie nous a livré ses questionnements sur ses pratiques de pâturage notamment sur deux parcelles difficiles à mécaniser mais très utiles au système.
Diminuer la distribution de foin pour pâturer plus Domaine de Mougno
Département de l'Hérault - Bovins viande
>> RENOUVELLEMENT DU MÉTIER CHEZ UN ÉLEVEUR DE BOVINS VIANDE
Frédéric nous présente son système bovin allaitant en milieu méditerranéen qui s’appuie aujourd’hui essentiellement sur le pâturage des milieux semi-naturels, sans recours ni aux fourrages conservés, ni aux aliments.